Deuxième grève des pilotes de l'ESMA en un mois. Le dialogue entre la direction de l'école et le SNPL ne parvient pas à s'installer. © Gil Roy / Aerobuzz.fr
La grève, les 12 et 13 décembre 2016, des personnels navigants techniques l’ESMA (École Supérieure des Métiers de l’Aéronautique) ayant débouché sur des propositions de la direction jugées non satisfaisantes par des pilotes, le SNPL a déposé un nouveau préavis de 4 jours, du 16 au 19 janvier 2017.
« Devant l’absence de prise en compte des revendications formulées par les personnels navigants techniques et confronté au silence de la direction de l’ESMA (École Supérieure des Métiers de l’Aéronautique) depuis des semaines, le SNPL appelle les pilotes à un nouvel arrêt de travail afin d’obtenir une juste compensation des efforts fournis pour redresser l’entreprise ». C’est ainsi que le SNPL justifie le déclenchement d’un deuxième mouvement social, un mois seulement après un premier qui avait étalé sur la place publique les difficultés de l’école de Montpellier.
Les pilotes de l’ESMA affirment qu’ « ils ont subi une perte de rémunération de près de 20 % en 10 ans », pour aider leur entreprise à traverser une passe délicate. Début 2016, l’actionnaire chinois de l’école est monté au capital pour prendre les rênes de la société et mettre en œuvre un plan de redressement. « A ce jour, nous contrôlons la situation », avait-il déclaré à l’issue de la première grève.
En déposant un nouveau préavis de grève avec un « délai confortable », le SNPL souhaitait « provoquer une nouvelle négociation » avec pour objectifs, « la reprise des négociations annuelles obligatoires (NAO), une revalorisation salariale et un calendrier de rattrapage progressif des efforts fournis selon les résultats de l’ESMA ont été requis ainsi que l’ouverture d’une négociation portant sur un accord collectif gagnant-gagnant en cohérence avec le projet industriel de l’école ». Faute d’y être parvenu, le syndicat des pilotes a maintenu sa grève qui débute le lundi 16 janvier 2017 pour quatre jours. G.R.
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Comment se fait il que les Chinois aient une participation dans une activité stratégique. Défendons nous!
@ G Lesclaup
Depuis quand la formation des pilotes est-elle devenue une activité stratégique ?
ça peut être stratégique quand ça répond à des ambitions personnelles.
L'inflation moyenne en France depuis 10 ans (sauf sur l'alimentaire) est d'environ 2%. (chiffres moyens donnés en ligne) . 20% sur 10 ans c'est 2% par année.
Cela signifierait que les salaires ESMA seraient non réajustés au coût de l'inflation depuis 10 ans ou je me trompe?.
Voici un lien de calculateur d'inflation pour ceux que cela intéresse:
http://mon-convertisseur.fr/calculateur-inflation-entre-deux-dates.php?
@Lavidurev,
je ne pourrai détailler concernant l'inflation, mais pour vous mettre sur la voie, c'est très simple, un FI esma, sans primes, touchent presque le smic (environ une trentaine d'euros de plus par mois).
@Truth: Merci pour votre réponse.
Lavidurev
Ce sont des grèves à but pédagogique !
Quelle abnégation envers leur devoir de la part de ces instructeurs !
Après tout, ils forment de futurs pilotes.
Il faut bien leur apprendre toutes les facettes de leur métier...
Garfield
avez-vous une idée dans votre petite tête, des conditions que vivent les instructeurs à l'Esma ?
Excellent !!!
Incroyable cette faculté des pilotes a vouloir détruire leur outil de travail. Systématiquement des grèves penalisantes sur le plan financier.
détruire quoi ?
vu comment ça se passe, c'est surement pas les instructeurs qui font aller la boite droite dans le mur.
vous n'avez visiblement aucune idée de ce qui se passe réellement en interne. Informez-vous réellement au lieu de troller idiotement.
Oui, merci de nous éclairer sur les conditions de travail, rémunérations, évolution professionnelle de ces pilotes instructeurs, ça permettrait à tous les lecteurs de ne pas prendre arbitrairement position contre eux!
Vous semblez en connaitre beaucoup plus que le public. Informez nous, dites nous ce qui se passe.
vous pensez monsieur que ce sont des instructeurs payés comme des pilotes de ligne , détrompez vous !
Il faut bien lire je n'ai pas parlé de salaire.