Le temps d’attente au sol est de plus en plus long. Le 3 décembre 2018 les ministres européens du transport se réuniront à Bruxelles. L’Association A4E les appelle à prendre rapidement des décisions. © Heathrow Airports
Selon Eurocontrol, le nombre de minutes de retards sur les vols européens s’élève à plus de 14 millions soit le double qu’en 2017. L’association A4E (Airlines for Europe) appelle, une fois de plus, les gouvernements à réagir.
Dans le collimateur des membres de l’A4E (la plus grande association de compagnies aériennes en Europe), il y a notamment les contrôleurs aériens. Plus de 5.000 vols ont été annulés en 2018 et quelques 800.000 passagers impactés par les retards et annulations. Sur les dix dernières années, les pertes économiques liées à ces grèves sont estimées à plus de 13 milliards d’euros par A4E. Mais certaines compagnies aériennes et en particulier les low-cost, avec leurs pics d’activité estivaux, sont plus directement concernées.
En sous-effectif, les contrôleurs peinent à suive le rythme soutenu estival. Les retards dans la modernisation des systèmes informatiques sont tout aussi pénalisants. En France le logiciel « 4-flight » de Thalès ne devrait pas être opérationnel avant 2022. Pour A4E l’urgence est la mise en place d‘un ciel unique seul moyen à court terme de fluidifier le trafic intra européen.
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Cela fait trop longtemps que les contrôleurs aériens imposent leur diktat au travers de grèves à répétition ayant pour objectif d'obtenir toujours encore plus.
Ces fonctionnaires de luxe émargent tout de même entre 5000 euros pour un contrôleur en Tour et à plus de 9000 euros pour certains d'entre eux dans les centres En-route, voire bien plus en outre-mer. Et ce, pour un temps de travail théorique de 32h par semaine, se résumant parfois à moins de 10 jours de travail par mois par le biais des clairances. Ces fameuses clairances imposent ainsi des regroupements de fréquences ou de secteurs ( un contrôleur prend à sa charge le travail de son collègue resté chez lui ) nécessitant ainsi des limitations de capacité induisant des créneaux et des retards.
La cour des comptes pointe régulièrement du doigt ces dérives mais à ce jour aucun de nos précédents gouvernements n'a eu le courage de s'y attaquer.