Depuis le début 2018, AIr France totalise 11 jours de grève. © Gil Roy / Aerobuzz.fr
Trois syndicats de pilotes (SNPL, SPAF et Alter) d'Air France ont déposé un nouveau préavis de grève pour les 3, 4, 7 et 8 mai 2018.
A la veille de l’ouverture de la consultation des personnels organisée par la direction de la compagnie, les pilotes d’Air France ont annoncé quatre jours supplémentaires de grève. Leur objectif est de « continuer à mettre du poids sur (leurs) revendications salariales ». Selon eux, « la mobilisation est forte, les répercussions sur l’exploitation sont très importantes. »
L’intersyndicale a rejeté le projet de la direction d’Air France qui propose une augmentation de salaire de 2% en 2018 et de 5% sur les trois ans...
14 commentaires
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Air France, as t’on encore envie de se risquer à voyager sur cette compagnie dont l’ADN est la grève ?
Nous les kinésithérapeutes,nous sommes augmentés en moyenne tous les 7 ans,avé ça 12 à 13 heures de travail par jour’ une retraite entre 1200 et 1700 euros à 67 ans
SNCF -air France:même combat,effectivement,nous sommes de plus en plus nombreux à changer de compagnie .
Proche frontière luxembourgeoise, de plus en plus de frontaliers se font soigner à Luxembourg non pas pour des raisons de grève,car le personnel soignant n’a pas ce droit(requisition possible par le préfet) mais pour des raisons de rapidité de R.V.
Tout comme la prise du CFL en lieu et place de la SNCF. Et de Luxair quand c’est possible.
Je ne suis pas certain de me rendre aux obsèques de ces 2 compagnies francaises
J’avais osé demander il y a 8 jours, si un pilote d’Air France voulait bien nous dévoiler le salaire d’un CDB débutant un d’un CDB en fin de carrière……. sans réponse à ce jour!
Lorsque l’on travaille dans un service de transport public et que l’on fait grève à répétition, le client que j’étais souhaiterais savoir les raisons insupportables qui poussent ces pilotes à empoisonner l’activité économique. Légitime, non?
Ce silence serait il évocateur?
A bon entendeur.
Alkan : que du fantasme, du grand n’importe quoi . Nos « collègues » de KLM comme vous les qualifiez sont encore là grâce à AF qui a racheté KLM au bord de la faillite il y a quelques années . Leurs conditions de travail si nous les avions vous feraient bondir ( départ à la retraite à 58 ans avec 80 % du salaire et un 14 e mois … c’est pas beau ça ? Pourquoi ? Parce qu’il ne croulent pas sous les taxes et ne sont pas saignées comme l’est AF… c’est tellement mieux , et plus lâche , de stigmatiser ces vilains salariés , et les accuser de tous les maux . AF n’est pas à l’agonie , bien sûr la grève que nous regrettons tous , va entacher grandement les résultats, mais la croissance est toujours là et les avions sont pleins que ça vous plaise ou non .
Pilotaillon : d’accord avec vous . Mais que faire ? Une direction qui viole les accords tous les 4 matins , qui s’augmente Sans scrupules sous le nez des salariés … quelle confiance peut on lui accorder ? C’est bien le cœur du problème … espérons que la grève n’aura pas lieu et que nos têtes pensantes planchent sur une sortie de crise rapide et efficace
Ce conflit me pose une question à laquelle je n’ai trouvé aucune réponse à ce jour dans les médias: où passent aujourd’hui les résultats bénéficiaires d’AF dont les salariés réclament une part? quelle est la part réinvestie? quelle est la part distribuée aux actionnaires?
Je ne suis pas un adorateur des super salaires des managers mais je ne suis pas sûr inversement que le fait que le PDG d’AF gagne moins que plusieurs centaines de ses salariés soient « normal »….
Là, il y a comme qui dirait, un doute :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/04/20/la-remuneration-du-pdg-d-air-france-klm-s-est-envolee-de-65-en-2015_4905645_3234.html
« La rémunération du PDG du groupe Air France-KLM, Alexandre de Juniac, a été fixée au titre de l’année 2015 à 1,062 million d’euros, en hausse de 65 % selon le document de référence du groupe publié le 13 avril » (…) La rémunération du patron d’Air France-KLM est composée d’une part fixe de 600 000 euros et d’une part variable qui a atteint, en 2015, 462 000 euros. Cette part variable repose principalement sur « la performance » du PDG (…) dès 2012, un premier plan de restructuration – baptisé Transform 2015 – qui s’était traduit par la suppression de 5 500 postes.
Si les salariés d’AFR étaient tous payés ainsi … cela se saurait
L’attitude des syndicats est détestable au possible. Au titre louable de défendre les employés de l’entreprise, ils ne défendent en fait que les individualités au mépris du reste et pour la gloriole du syndicat. Et donc souvent au mépris de l’entreprise qu’ils mettent en difficulté.
Un syndicat doit défendre l’employé quand l’entreprise va très bien et ne donne rien à l’employé. Un syndicat doit défendre l’employé pour limiter la casse quand l’entreprise va très mal et veut faire le ménage profond. Entre les deux le syndicat doit faire le compromis afin d’assurer que les employés soient heureux de bosser là et en soit rétribués et récompensés. Ils ont aussi la responsabilité de ne pas être trop gourmand afin de ne pas pénaliser la boite, mais assez gourmand pour ne pas qu’on les oublie (les employés, pas les syndicats). C’est ma vision !
Une entreprise que les syndicats veulent saigner fermera à terme, et là, ben c’est tout le monde dehors et au chômage. Bravo… Les représentants syndicaux protégés, eux, seront certainement replacés…
Simple petit employé d’un grand groupe et non syndiqué, je trouve hallucinant les positions extrémistes de la plupart des syndicats qui vont souvent à l’encontre de la bonne marche de l’entreprise. Impossible de mettre à jour des conventions vieilles de 50 ans, impossible de réorganiser… Alors les entreprises trouvent autre chose : sous-traitance, intérim, délocalisation… Qui est vainqueur ? Personne…
Air France: La spécialiste du transport rapide, pour gens pas pressés.
Air France est une compagnie à l’agonie, tout le monde le sait. Elle n’a strictement aucune chance de survivre à la prochaine décennie.
L’attitude de ses personnels grévistes est suicidaire, mais bon….autant effectivement abréger les souffrances.
Quel dommage pour nos amis de KLM entraînés dans ce désastre !
Et oui, le syndrome est bien français. Nous nous affrontons sans aucune envie de s’écouter et surtout d’écouter le monde vivre au dela des frontières.
L’homo sapiens sapiens Français est au dessus de cela. Il sait comment rayonner, ré-inventer le monde, c’est un exemple… pour faire grève !
Continuons, dans le respect de notre égocentrisme, qui nous met en marge.
Nous créons des lignes Maginot chaque jour, reproduisant sans cesse le scénario… pensant être à l’abri !
L’ennemi n’est pas l’entreprise mais le concurrent au dela des frontières. Nous pourrons partager un gateau après l’avoir réalisé. Dans une entreprise la valeur se crée à tous les niveaux, à chacun de faire son introspection pour enfin sortir de cette ineptie.
Ancien président du SNOMAC, je constate que les dirigeants d’Air France sont toujours dans les mêmes dispositions. Ils pensent qu’il ne faut jamais céder aux nantis que sont les PN, quitte à dresser le reste de l’entreprise contre eux. C’est une curieuse façon de diriger. De « diviser pour régner » est peut-être enseigné par Machiavel, mais je ne pense pas qu’il soit adapté à la vie d’une entreprise. En ce moment, les pilotes sont une denrée rare car personne n’a réellement anticipé les plans de formation et cela les met en position de force. De mon temps, les CDB étaient payé plus que le PDG, qu’en est-il aujourd’hui?
Jean tu as la mémoire sélective.Dans les années 86 ,87,88 le Snomac et les syndicats pilotes se sont lancés dans une grève longue et dévastatrice pour Air inter.La direction plus clairvoyante (oui cela peut arriver) est restée sur ses positions.Elle a sans doute eu tort.Oui AF avec quelques milliers d’OMN serait bien plus compétitive…Elle a en revanche accepté la limitation du nombre de machines a Transavia avec les félicitations des dirigeants des low cost.
Oui le syndicalisme est indispensable mais dans ce monde qui évolue si vite il doit savoir s’adapter si il veut sa survie et celle de l’entreprise.
Air France ,SNCF même combat?