La recherche et la récupération d'éléments détachés du moteur endommagé de l'A380 d'Air France se poursuivent parallèlement au Groenland. © AIB Denmark / Air Greenland
Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) annonce dans un communiqué de presse qu' »il a été décidé de procéder au dépôt à Goose Bay (Canada) du moteur ayant subi l’avarie dans le but de préserver son intégrité en amont des actes d’enquêtes à venir« . Le BEA précise que cette opération sera assurée par des équipes d’Air France et d’Airbus avant l’envoi du moteur à Cardiff dans un établissement de General Electric où les équipes du BEA se rendront ensuite afin de poursuivre leurs analyses.
Les conditions de convoyage de...
15 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
lavidurev a raison. C’est terminé pour l’A380 et pour plusieurs raisons. Les quadri c’est du passé. Les A340 ont presque tous été refourgués à des compagnies charters et Airbus a arrêté la production en 2011. Air France a donné les siens à Joon (la nouvelle compagnie low cost du groupe). L’A380 a été en parti sauvé par Emirates qui en a acheté 142. Airbus produit actuellement les appareils achetés en 2010/2012 et il doit rester une quarantaine d’appareils à livrer à Emirates. Le carnet de commande de l’A380 reste vide, parce que les compagnies préfèrent investir sur le nouveau Triple7-X (bi-moteur donc), plus économique et une autonomie élargie à 17.200 km. Ce qui veut dire que la nouvelle génération d’appareils n’auront pratiquement plus de correspondance à effectuer. Un Paris-Papeete pourra se faire d’une traite sans se poser à Los Angeles. Qantas met déjà en place des vols directs de 20 heures et tout le monde suivra. Gain de temps, de kérosène, de beaucoup d’argent et de rotations de pilotes en moins dans les correspondances, qui deviennent pénibles pour tout le monde. Des aéroports devront fermer par manque de traffics pour le coups.
Certaines parties des ailes (bords d’attaque) et du plan horizontal ont subi des dommages…reste à savoir à quel point et si un convoyage est alors réalisable…
Quant au N-1 (physique) c’est tout à fait gérable, il faut équilibrer l’avion en pétrole, quitte à faire une escale si besoin…
Quitte a ouvrir le parapluie de ladmisistration a fond , autant le démonter sur une barge droit sur Bordeaux !
Quelle lenteur, bien à la française.
Sans passager, il pouvait immédiatement vers la base de réparation.
Cela devient pire qu’à Byzance… qui s’est effondrée en 1453 à cause de cela.
Les choses sont un peu plus compliquées. Un quadri peut décoller sur trois moteurs à vide, les pilotes d’Airbus font ça avec une procédure adaptée. Le problème dans ce cas c’est que le moteur endommagé présente une traînée bien supérieure à un moteur arrêté, le rétablissement en palier après la panne s’est d’ailleurs réalisée à un niveau nettement inférieur au rétablissement normal sur trois moteurs. Il faut donc au moins monter sur l’avion un moteur de forme normale, même si arrêté, pour équilibrer les masses sous la voilure. L’avion ne sera sans doute pas rapatrié dans le hangar d’Air France car il l’occuperait vraisemblablement un long moment empêchant l’entretien courant des autres A380 de la flotte. Les seuls autres hangars de cette taille sont à Toulouse où il y a de la place, les chaînes de montage travaillant au ralenti. À suivre.
Il peut rentrer avec seulement 3 moteur sous voilure. Çà demande un équilibrage des masse par déséquilibre de carburant dans les ailes et une compensation constante au niveau de la dérive. Comme il rentrera à vide c’est tout a fait réalisable. Il faut voir si la projection de pièces moteur n’a pas endommagé la voilure, et s’il n’y a pas de risque d’arachement. Les militaires ont une procédure réparation dommage combat qui marche pas mal pour faire voler un avion endommagé.
J’ai lu qu’il était envisagé justement de prélever un moteur sur l’A380 du Musée de l’Air ,lequel , bien entendu hors service, servirait simplement pour le rééquilibrage de l’avion lors de son convoyage. J’ignore si cette solution sera retenue.
Le plus raisonnable est qu’il soit réparé au Canada et retour en France ,il est
risqué de faire voler un avion blesse surtout a l’atterrissage.
Non, mais avez-vous vu où était Goose Bay ? C’est loin de tout au nord du Canada, dans le Labrador. L’équipement pour déposer le moteur n’est probablement pas disponible sur place, et la ville de relative importance la plus proche est Québec, à plus de 1000 km par la route, dont presque la moitié en gravier. La logistique, que ce soit par route ou par air, est loin d’être aisée.
C’est sans compter sur un Antonov 124 qui peut amener tout le nécessaire y compris un nouveau réacteur, d’un coup d’aile !
Une nouvelle tres navrante compromettant davantage l avenir de cet appareil.
Vous pouvez développer. Est-ce que l’immobilisation des 787 au moment de sa mise en service pour des problèmes de batterie a compromis sa carrière ?
@Daumont: L A380 a subit des revers de ventes, des incidents techniques en ligne qui heureusement se sont bien deroules,la sortie trop tot de l A350, mais cela n a rien d un scoop.
On rapporte meme que des societes sous-traitantes n y retrouveraient plus leur compte… A verifier tout de meme mais tout cela ne presage pas d un avenir prometteur pour le moment qu on le veuille ou non.
N’importe quoi.
Je ne vois pas de grand avenir pour un quadrireacteur .J’ai du mal à comprendre
ce genre de réalisation.