La compagnie française, partenaire officielle de l’organisation de l’évènement mondial, se prépare à affronter une situation qu’elle n’a jamais connue : accueillir athlètes, valides ou non, journalistes et supporters venus de partout. Un défi de taille qui a nécessité un énorme travail d’organisation en amont.
Avec des pics d’activité à 125 000 passagers par jour, la compagnie ne s’attend pas à recevoir beaucoup plus de passagers que lors d’un été standard. Les supporters, les athlètes et les délégations vont remplacer une grande partie des passager estivaux. Néanmoins un certain nombre de points démontrent que ces passagers ne seront pas les touristes habituels. Ainsi, alors que la tendance pour Air France sur son hub de Roissy est de 50/50 entre les « locaux », en provenance ou à destination de la France, et les passagers en transit, cette répartition sera plutôt de l’ordre de 60/40 cet été ce qui va représenter quelques 12 000 passagers de plus par jour à accueillir sur les aéroports parisiens pour cette seule compagnie parmi lesquels se trouveront 20% des athlètes des JO valides et 35% des athlètes paralympiques.
Ce cas de figure, pour lequel Air France ne dispose d’aucune expérience préalable de cette importance oblige donc à adapter les dispositifs et adapter les effectifs. Outre les 2000 recrutements, dont 500 pilotes, effectués en CDI en 2024, Air France a embauché en contrats saisonniers quelques 850 PNC et 250 agents d’escale pour cette période de pic d’activité.
« Toute notre flotte sera mobilisée » explique Anne Rigail, Directrice Générale de la compagnie. « Nous disposeront de 15 avions de réserve, 7 long-courrier, 8 moyen-courrier, dont un basé à Orly, pour pallier toute éventualité » ce qui représente plus du double de la situation habituelle.
Les J.O. ont nécessité 18 mois de travail pour les cellules concernées et un scénario »maximaliste » a été dessiné pour établir le programme des vols en fonction des analyses des provenances des visiteurs, athlètes et délégations parmi lesquelles les USA, le Brésil et le Japon tiennent des places particulières.
De cette opération complexe, Air France semble savoir ce qu’elle va pouvoir en retirer : « Nous n’avons pas d’attentes exceptionnelles au niveau business mais nous allons faire briller le savoir-faire et la marque Air France » conclut Anne Rigail.
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Un sacré vendeur de rêve.... (mais bénéfice de qui, de quoi ?!)
Air France est tout aussi prête que la capitale, face aux JO.
Pannes à répétition, retards allant de plusieurs heures à plusieurs jours, surventes, refus d'embarquer des enfants en cas de survente, équipages peu confiants vis-à-vis de leurs appareils, maintenance douteuse, service clientèle dans les choux.
AF risque fort de suivre le chemin des Sabena, Swissair, TWA, Pan Am... en espérant que cela ne passe pas par la perte d'un appareil avec ses passagers