L'ATR 42-600 peut décoller et atterrir avec un vent de travers de 45 noeuds. Une nécessité pour opérer dans l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. © ATR
Air Saint-Pierre, compagnie française basée dans l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, a pris livraison le 11 décembre 2020 de son nouvel ATR 42‑600, à la suite de la signature d’un protocole d’accord en juillet 2018.
Ce nouvel ATR 42-600 remplacera l’ATR 42-500 exploité par la compagnie depuis 2009. « Nous exploitons un ATR depuis 1994 ; à l’époque, nous avions commencé avec l’ATR 42‑320. Les capacités uniques du turbopropulseur et ses améliorations continues en ont fait l’avion idéal pour nos opérations au fil des ans. », souligne Benoît Olano, Président exécutif d’Air Saint-Pierre.
L’un des atouts du biturbopropulseur franco-italien est sa capacité à opérer dans des conditions venteuses. La série -600 en ce qui la concerne peut décoller et atterrir avec un vent de travers de 45 nœuds, une capacité unique qui permet à la compagnie d’offrir des services aériens fiables à ses communautés. « Les passagers d’Air Saint-Pierre bénéficieront également de la modernité et du confort de la cabine Armonia, tandis que les pilotes de la compagnie apprécieront la suite avionique ultramoderne, pour une expérience de vol plus fluide pour tous. », explique ATR.
Air Saint-Pierre est basée dans l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon (6.300 habitants), une collectivité française d’outre-mer. La compagnie exploite des vols réguliers entre les îles de Saint-Pierre et Miquelon-Langlade ainsi qu’avec le Canada. Sa base principale est l’aéroport de Saint-Pierre, d’où elle dessert cinq destinations. En plus de l’autre aéroport de la collectivité, l’aéroport de Miquelon, Air Saint Pierre dessert cinq aéroports au Canada. La compagnie exploite une flotte composée d’un ATR 42 pour les vols internationaux et d’un Reims-Cessna F406 pour le service inter-îles.
Le tout premier bimoteur d'affaires HondaJet Echelon prend forme à Greensboro. Honda Aircraft a commencé… Read More
Depuis plusieurs mois déjà, la CIA utilise des drones pour surveiller les cartels de la… Read More
En 2024, le BEA a publié 22 rapports d'accidents mortels relatifs aux ULM. C'est 3… Read More
La compagnie nationale lettone est parvenue à mi-parcours de son objectif d'exploiter 100 Airbus A220-300… Read More
Thales, en partenariat avec la compagnie aérienne française Amelia et le collectif Breakthrough Energy Contrails,… Read More
Le lac de Biscarrosse accueille, jusqu'au 15 avril 2025, deux nouveaux avions un peu plus… Read More
This website uses cookies.
View Comments
Jusqu'à septembre de cette année, il y avait des vols directs entre St-Pierre et Roissy 2, à bord de 737-700. J'imagine que ces derniers étaient loués.
Notre chef pilote à Saint André Avellin au Canada a toujours refusé que nous, les "maudits" français, programmions un vol vers St Pierre en C172 ou même avec le C206 car, quand le vent est acceptable, c'est la terre des brouillards. Cela restera mon seul regret concernant mes vols au canada, une expérience fantastique sur roue ou flotteur. Un gros "check" à Gary, le mécanicien aux mains d'or qui m'a laissé piloter un Beaver et même son PA 18 perso sans double commande, un honneur rare (entre mécanos...) ! A Christophe Valiquette , chef pilote pilote à Air Inuit , qui m'a lâché sur C206 après un nombre très élevé de rebonds avec la mention sur mon carnet "pilote sécuritaire à tous les niveaux": Humour Québécois !
45 kts de travers , ça me laisse coi !
Eh ouais, faut pas être manchot mon gars, t'as plus qu'à aller t'entraîner !