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Bénéfices de Ryanair en baisse de 7%

Entre 2017 et mai 2018, Ryanair a réceptionné 64 nouveaux Boeing 737-800NG et confirmé 25 options de versions MAX-200 (premières livraisons au printemps 2019), dans un contexte économique incertain. © Boeing

Sur le premier semestre (d’avril à septembre 2018) de son exercice fiscal en cours, Ryanair accuse le contrecoup des grèves de ses navigants. La low cost irlandaise, revoit à la baisse ses prévisions et redoute une hausse du pétrole et les conséquences d’un Brexit dur.

Malgré un trafic record (+6% avec 76 millions de passagers transportés en 6 mois), et un chiffre d’affaires en hausse de + 8%, sur la première moitié de son exercice fiscal, les marges de la première compagnie européenne reculent. Début octobre 2018, les prévisions ont été réduites de 12% pour un bénéfice net annuel attendu entre 1,10 et 1,20 milliards. Loin du record de 1,45 milliards du précédent exercice.

Depuis un an, le ciel de Ryanair s’est assombri. La compagnie irlandaise...

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  • Les actionnaires ne semblent pas redouter les effets de « comportements primaires » de certains passagers et accompagner le « désintérêt » de l’état major(1) en de telles circonstances…
    Le low cost s’impose comme un modèle pour hacker le marché mais reste fragile si un repositionnement ou une diversification n’est pas opéré ensuite.
    D’ailleurs les équipages de 737 s’essoufflent, des marges si étroites (= politique orientée investissement) qu’elles sont à la merci du premier imprévu, quel sera le prochain épisode ?
    Le pétrole n’a pas fini de faire parler de lui, et pas seulement outre manche…

    (1) A croire que le modèle low cost est le propre de sociétés immorales, capables de traiter à égalité les passagers de couleur et leurs équipages. Cela devrait motiver ceux qui portent d’autres valeurs, à inventer une formule qui reprenne des passagers à ces zombies profitables +380% en 10 ans.

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