Selon une enquête diffusée par Panasonic Business, les compagnies aériennes commenceraient à mesurer les limites des tablettes grand public associées aux sacoches électroniques de vol ou EFB (Electronic Flight Bags). Selon cette étude, 18% des appareils grand public doivent être remplacés dès la première année, contre 3% pour des appareils « durcis ». Ces proportions passent respectivement à 39% et 8% la deuxième année, et 83% et 18% la troisième. Outre la fragilité, les reflets d’écran et les problèmes...
12 commentaires
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Débat : les tablettes ont-elles le mal de l’air ?
Je me permet en temps que professionnel du vol de vous rappeler que l’on parle d’EFB en clair Electronic Flight Book. Seul une utilisation en temps que doc électronique et validée par l’EASA en clair les cartes VAC,les notam, le manuel de exploitation de l’exploitant…etc en aucun cas en temps que Moving map.
Le soucis sont les batteries qui peuvent poser problème pour l’hygrométrie et la chaleur en temps que pro en cabine pressurisée et tempérée il n’y a aucun problème forcément…
Débat : les tablettes ont-elles le mal de l’air ?
Rien ne vaut le papier!!
Faut quand meme eviter d ouvrir la fenetre en vol, pour eviter les appels d air.. eh eh
Débat : les tablettes ont-elles le mal de l’air ?
Depuis quelques mois, j’utilise une Z3 Tablet compact de chez Sony avec SDVF, en VFR mais aussi en IFR (en doublon avec le papier).
Jusqu’à présent, quelques plantages mais peu courants, la lisibilité est bonne dans l’ensemble mais je n’ai pas encore volé avec dans un appareil à cockpit tout transparent en plein été. La tablette est étanche, bonne capacité mémoire et rapidité, elle tient sur le genou. Niveau lisibilité et taille, pour moi ça me suffit.
L’appli permet d’afficher les cartes (VFR, mais aussi IFR, IGN, Google Maps,..), ainsi que les cartes de terrain géolocalisées en surimpression. Et comme il y a l’AIP complet (du SIA), j’ai aussi les cartes d’approche, de départ,.. en IFR. A coût nul.
Enfin, en avion de ligne, le GPS marche bien contre le hublot, ça permet de voir où on passe et quand le pilote a droit à des directes pour rattraper du retard 🙂
Après, je ne l’ai que depuis 6 mois environ et je ne vole pas si souvent, donc à voir à l’usage, mais jusqu’à présent, pour mon usage, c’est une solution idéale qui permet d’avoir la doc à jour (parce qu’avec les classeurs papier « partagés » entre plusieurs pilotes, finalement, on n’est jamais sûr de ce qu’on a..) à coût réduit.
Débat : les tablettes ont-elles le mal de l’air ?
Retour d’expérience tablette : j’utilise une iPad mini 4 depuis 3 mois (environ 15h de vol ) avec SDVFR. Je n’ai pas eu de plantages ! Ma tablette est en permanence branchée sur le réseau de bord
donc toujours en charge et SDVFR « tourne » ! Et cerise sur le gâteau
J’ai même eu du soleil sur la tablette et ça ne chauffe pas !!
Il faut utiliser un logiciel de nav avec des cartes raster et éviter
les cartes vectorielles gourmandes en calculs.. . . Qui font chauffer
le processeur ! Avec SDVFR ça marche !! Peut être pas avec
Skydemon ou ANP !?
Guy
Débat : les tablettes ont-elles le mal de l’air ?
Dans chaque aéroclub où je suis passé 90% des pilotes avions ne sortaient jamais du tour de piste. La minorité qui voyage se sert de sa bonne vieille carte au 500 000 ième toujours obligatoire, éventuellement d’un gps basique Garmin ou MLR (très bien) et surtout regarde dehors. En 15 ans de pratique j’ai bien du éviter une dizaine d’abordages, quand même! La météo on la consulte au sol, c’est plus sur…
Débat : les tablettes ont-elles le mal de l’air ?
J’utilise une tablette Apple Air II et un Iphone 6. Cela fonctionne bien avec Air nav pro, IVAC et EASYVFR mais attention si le soleil chauffe l’écran ou si la température cabine est élevée, ou si l’on charge l’appareil, les appareils peuvent se mettent en sécurité et cela arrive souvent au moment où l’on a le plus besoin avant l’atterrissage.
C’est une aide certaine d’avoir toutes les cartes VAC et la cartographie avec soi sur la tablette mais il faut avoir d’autres moyens en parallèle plus fiables. ( le papier est très bien !)
Débat : les tablettes ont-elles le mal de l’air ?
Pilote d’ULM et instructeur j’utilise une célèbre marque de tablette et un logiciel d’aide à la
navigation (SDVFR) Pas de problèmes !! ça marche très bien!! Mais attention !! C’est du
« Grand public » c’est fragile et ça peut planter… Mais c’est pas cher et pour nous, aviation non
Non certifiée, ça convient. (PUB : iPad mini 4 avec écran rétina = bonne lisibilité de l’écran
Meme avec soleil!) et personnellement pas de plantage en vol.
Guy
Débat : les tablettes ont-elles le mal de l’air ?
Les tablettes durcies sont probablement meilleures que celles à la pomme. Mais bien plus chères (et le kilo de pommes n’est déjà pas donné). Ceci dit, une tablette pèse bien moins lourd que les cartes, et ça permet de les avoir toutes. Et si on peut sans doute mieux faire, la pomme fait le job et c’est tout ce que je lui demande.
Dans ce monde du « toujours plus », il serait temps de redécouvrir l’expression anglaise « good enough »….
Après, si vous êtes millionnaires, faites vous plaisir, il y aura toujours quelqu’un pour vous proposer de vous délester de ce que vous avez…
Débat : les tablettes ont-elles le mal de l’air ?
Laissez-moi deviner : Panasonic propose des tablettes durcies dans leur catalogue ?
Débat : les tablettes ont-elles le mal de l’air ?
Je ne sais pas ce que peux coûter une tablette qualifiée aéro, mais à mon avis seule l’opinion des pilotes professionnels et privés a de la valeur pratique. Pour ma part j’ai utilisé une paire de fois une tablette grand public dédiée au service aéronautique, en vol de jour et ciel clair et je n’ai pas eu de reproche à faire, mais considérez mon avis comme étant de faible niveau.
Débat : les tablettes ont-elles le mal de l’air ?
Issu de mon expérience propre d’instructeur IFR, où j’utilise une tablette d’un célèbre fabricant californien pour visualiser les cartes faites par une célèbre filiale d’un grand fabricant d’avions de lignes, dont le siège social est situé dans la ville de la côte ouest des états-unis qui a vu naitre le Grunge. J’utilise l’appli officielle de ce célèbre éditeur de cartes d’approches (c’est bon? Tout le monde a suivi?)
Les reflets sont effectivement très désagréables, surtout avec les traces de doigts sur l’écran, inévitables avec un écran tactile (forcément), mais pas insurmontables.
Le plus rédhibitoire est la mise à jour fréquente du système d’exploitation par le constructeur de la tablette. L’escalade à la performance s’accompagne d’un ralentissement très net de la tablette, au point que celle-ci finit par se « freezer ». Le seul recours est alors de la redémarrer. Agaçant dans la vie de tous les jours, inacceptable dans un avion.
Autre problème, l’OS d’une tablette grand public manquera souvent de robustesse, ce qui fera planter l’appli qu’on utilise. Pareil: ce qui est peu gênant dans la vie de tous les jours devient inacceptable dans un avion.
C’est juste mon avis personnel 🙂
Débat : les tablettes ont-elles le mal de l’air ?
Les tablettes durcies ont le gros avantage de l’étanchéité et donc de l’acceptation d’un taux d’hygrométrie à 100%. Par ailleurs, la plage des températures supportées est plus élevée que sur une tablette grand public. Essayez d’utiliser n’importe quel matériel non durcie dans des pays à fort taux d’hygrométrie, le matériel ne tient pas sur la durée (téléphones, appareils photo, caméras, télévision, etc…)