C'est au salon de Farnborough (22-26 juillet 2024) que Embraer a dévoilé toutes les nouveautés introduites dans la gamme E-Jet-E2 de ses avions biréacteurs de transport régional. © Gil Roy / Aerobuzz.fr
Embraer a dévoilé un large éventail de mises à niveau et d’améliorations des performances sur l’ensemble de sa gamme de jets commerciaux. Parmi les plus notables, l’E195-E2 dispose désormais d’un système de décollage automatique.
Sur le salon aéronautique international de Farnborough (22-26 juillet 2024), l’avionneur brésilien Embraer a présenté toute une série d’améliorations apportées à la famille des E-Jets, E195-E2, E190-E2, et E175.
Les cabines passagers des différents modèles sont améliorées, rendues plus lumineuses et optimisées. L’E195-E2 peut emporter 4 sièges supplémentaires. Par exemple, un avion configuré pour 136 sièges pourra désormais accueillir 140 passagers. Toutefois, le nombre maximal de sièges demeure à 146.
La motorisation des E-Jets est elle aussi optimisée. Ainsi, la consommation de carburant des E175 baisse de 6,4% et celle du E195-E2 est améliorée de 2,5%.
Parmi ces améliorations, l’E195-E2 dispose des plus spectaculaires. La distance franchissable du monocouloir d’Embraer passe de 2.600 à 3.000 nm, avec une nouvelle masse maximale au décollage passant à 62.500 kg.
L’E195-E2 dispose désormais d’un système de décollage automatique, baptisé E2TS pour Embraer Enhanced Take Off System. Le système de décollage automatique d’Embraer « produit un moment de rotation et une trajectoire de vol plus précis et plus efficaces, réduisant ainsi la longueur de piste nécessaire et la charge de travail du pilote, ce qui signifie plus de charge utile et plus de rayon d’action à partir d’aéroports complexes. » En automatisant le décollage sur l’E195-E2, Embraer dit gagner 350 nm en distance franchissable depuis London City par exemple.
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Ce décollage automatisé sera bientôt sur les Airbus et les Boeing.
Le vol en mono pilote suivra, puis le vol sans pilote.
Le facteur humain considéré comme le maillon faible de la sécurité des vols sera ainsi effacé.
Pour autant, les défaillances techniques seront toujours dans l'ombre et les accidents au coin du bois ...
En cas d'accident on dira alors : "s'il y avait eu un pilote ..."
Caution Achtung Attention DANGER nous sommes en route vers le monopilote et le plus de pilote du tout ... Ayant décollé un certain nombre d'avions allant du Fokker 27 au B777 en passant par le DC10 et le B 747 j'ai toujours initié la rotation à la vitesse calculée et morpionné la trajectoire de départ ... Et je ne suis pas le seul ; Les performances annoncées à propos de ce système de décollage "Automatique" me paraissent relever de l'argument commercial plutôt que de la performance !