La mobilité aérienne urbaine, un enjeu majeur pour les 10 prochaines années. © EmbraerX
Plus d’une centaine de projets d’aéronefs destinés aux opérations de mobilité aérienne urbaine sont aujourd’hui en chantier et déjà des tests opérationnels commencent à être menés. Face à l’émergence de cette nouvelle navigation aérienne, EmbraerX vient de publier une étude, FlightPlan 2030, portant sur la gestion des espaces aériens urbains pour intégrer en sécurité les eVTOL.
Ce document de 48 pages, issu des réflexions des ingénieurs d’EmbraerX qui œuvrent également à la création d’un eVTOL urbain, définit les impératifs de gestion du trafic aérien afin de garantir les évolutions des aéronefs au-dessus des villes d’ici 10 ans.
Comme le souligne Antonio Campello, dirigeant d’EmbraerX : « Notre concept de gestion du trafic aérien urbain s’assure d’un accès équitable et sûr à cet espace aérien pour un large spectre d’aéronefs, dont les hélicoptères conventionnels, les avions à voilures fixes et les eVTOLS. FlightPlan 2030 présente ce que nous pensons être les étapes préliminaires en direction des opérations autonomes. «
Vers la création de nouvelles classes d’espaces aériens ? © EmbraerX
Pour définir ces nouveaux concepts qui seront d’une importance stratégique pour le développement de ces moyens de transport modernes et leur permettre d’accéder au stade opérationnel, EmbraerX fait appel à des technologies existantes, développées par exemple, par sa filiale Atech, spécialisée dans les systèmes de contrôle du trafic aérien, ou celles d’Harris Corporation, un important groupe technologique US, fournisseur, notamment, de la FAA.
Les itinéraires des eVTOL devront être définis avec précision pour limiter les risques de conflits de trajectoire. ©EmbraerX
Les ingénieurs d’EmbraerX ont déterminé les principaux problèmes à régler et les ont associés à des technologies existantes ou à des prérequis indispensables. Si l’usage de moyens courants, comme d’ADS-B, est préconisé, ces opérations ne pourront se faire sans prise en compte de la météo, des informations de trafic, des réseaux existants. L’exploitation des données BigData et l’intervention de l’IA sont clairement recommandées.
Exemple de planification de mission UAM. ©EmbraerX
Les auteurs du rapport se livrent, dans un deuxième temps, à dessiner quelques scénarios d’opérations ; mission de taxi standard, mission perturbée par une urgence médicale en vol et le déroutement nécessaire, re-routage avec préavis court, autant de situations plausibles que les structures du transport aérien urbain à basse altitude et les véhicules utilisés devront parfaitement gérer de façon autonome, en toute sûreté.
Les 48 pages de FlightPlan 2030 constituent donc un plan de travail qui démontre la prise en compte de plus en plus sérieuse des machines « Urban Air Mobility » et leur future intégration dans nos paysages urbains, à des échéances de plus en plus proches.
FM
Le dossier Flight Plan 2030 est à consulter ici.
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