Au treizième jour de la grève et alors que les négociations de la nuit n’ont apporté aucune avancée, le SNPL Air France ALPA qui se déclare «favorable au développement de Transavia France dans des conditions économiques compatibles avec la concurrence du modèle low-cost» demande la désignation d’un médiateur. Les pilotes de lignes pose cette condition à la reprise du travail. Le gouvernement a refusé cette demande et continue de soutenir la direction d’Air France.
Chaque jour qui passe rend de plus en plus inconfortable la position du SNPL. Hier, il a fait l’objet d’attaques en règles venant de toute part. La Direction montre du doigt les grévistes en communiquant sur les concessions qu’elle a déjà consenties et rappelle que chaque jour la compagnie perd 20 M€. Un chiffre invérifiable. Les organisations professionnelles du transport aérien et du tourisme accusent le SNPL d’aggraver la crise. Le personnel sol d’Air France se mobilise un peu partout en France pour demander aux pilotes grévistes de mettre fin au conflit. Le gouvernement a clairement choisi son camp. La presse aussi. Le jusqu’au-boutisme du SNPL Air France risque de coûter cher, et pas seulement à Air France…
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Grève Air France : Le SNPL dans l'impasse
La presse aurait "choisi son camp". Difficile à lire sur un site d'informations!
On préfèrerait comprendre quelles sont les pierres d'achoppement qui subsistent.