Accueil » Transport Aérien – brèves » Hi Fly cesse l’exploitation de son Airbus A380

Hi Fly cesse l’exploitation de son Airbus A380

" Save the Coral Reefs » était la fierté de la compagnie Hi Fly… Pour l’heure, nul ne sait s’il retrouvera preneur un jour… © Hi Fly

La compagnie portugaise Hi Fly annonce (3 novembre 2020) mettre un terme au bail de son unique Airbus A380 avant la fin 2020. En pleine crise du Covid-19, sa transformation récente pour le transport de fret n’aura pas suffi à sauver son exploitation…

2020 ne sera décidément pas l’année des quadriréacteurs… Baptisé « Save the Coral Reefs », l’Airbus A380 9H-MIP (un ancien appareil de Singapore Airlines entré en service en 2008) avait débuté sa nouvelle vie chez Hi Fly en juillet 2018. C’est à ce jour, le seul A380 à connaître une seconde vie.

Dans son communiqué, tout en faisant l’éloge de cet avion présenté comme en avance sur son temps, l’affréteur portugais précise que la pandémie du Covid est la principale cause de cette...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

4 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • La solution de transformer temporairement une cabine passagers en volume de chargement pour frêt m’a semblée totalement archaïque dès le début. Elle implique beaucoup trop de manutention manuelle pour être viable .
    Pour pouvoir s’insérer dans le flux de transport des marchandises un avion cargo a besoin de pouvoir accueillir des ULD aériens standards ( containers ou palettes-avion avec filet) , donc il lui faut une porte adaptée et un plancher équipé de rouleaux. Sans ces aménagements la manutention devient entièrement manuelle, ce qui n’est pas efficace et devient un point de faiblesse inacceptable dans la chaine du transport. Les prestataires de handling des aéroports sont organisées pour paletiser au sol ( « monter » une palette avion, ç’est un métier ,avec des normes et un process qui rend l’opération efficace) , puis glisser les palettes constituées dans les soutes , vite et efficacement, avec les équipements de manutention adaptés. …..pas pour trimballer des cartons à la main depuis un entrepôt jusqu’à une cabine d’avion, en passant par une porte de 80 cm de largeur ……… surtout quand on considère l’immense volume d’un 380 ……
    Il existait dans le passé des avions « quick change » transformables pour quelques vols de « pax » à  » cargo » , utilisés en particulier par la poste française, mais ces avions volaient de nuit avec du frêt postal , et le jour ils étaient pleins de passagers, ça rendait l’équation plus ou moins viable …..
    Utiliser un 380 ,mais devoir le remplir à la main, ça peut servir une fois comme dépannage d’urgence , ponctuellement en cas de crise totale , type « situation de guerre » parce qu’on n’ a pas le choix, et donc le coût n’est plus considéré comme un critère pertinent, mais ça ne peut pas tenir pour du long terme.
    Je me demande qui étaient les conseillers de Hi Fly qui les ont engagés dans cette expérience vouée à l’échec dès qu’on prend une simple calculette pour estimer le coût de revient de la manutention du kg de frêt.

    Répondre
    • Le but n’était pas d’être viable sur le long terme, mais de mettre à disposition rapide des avions pour qui les compagnies avaient le choix : les faire voler ou les laisser au parking.
      L’urgence était aussi de trouver des moyens de transport pour du cargo léger mais volumineux à un moment ou il n’y avait quasiment plus d’avion en service quotidien disponible pour cela.

      Répondre
  • « Not too late to save the Coral Reefs »….
    CQFD

    Répondre
  • Question : on parle beaucoup de la santé financière des compagnies aériennes. Par contre, quid de celle des crédit-bailleurs, (souvent les vrais-) propriétaires de tous ces avions arrêtés de vol sine die. Qui sont-ils ? comment vont-ils ?

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.