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Icelandair réussit son coup de bluff

Icelandair 757-300

La flotte d'Icelandair est essentiellement composée de Boeing 757. © Icelandair

Face à son incapacité à imposer à son Personnel Navigant Commercial ses conditions, Icelandair a décidé de licencier l’ensemble de ses hôtesses et stewards et de confier la fonction sécurité aux pilotes.

Le syndicat national des personnels de cabine refusant depuis des semaines de signer un accord impliquant une augmentation de la productivité et une plus grande flexibilité, la direction d’Icelandair a tout simplement annoncé le licenciement de l’ensemble de ses PNC. A compter du 20 juillet 2020, les pilotes devaient voler seuls à bord et prendre en charge la sécurité en cabine.

La presse islandaise prête à la compagnie nationale la volonté d’embaucher des anciennes hôtesses et stewards de Wow Air, compagnie...

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28 commentaires

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  • par Jean-Baptiste Berger

    @Jean Mi.
    En répondant à tontonvolant (syndicats collabos) vous démontrez mon point de vue.
    Dans les boîtes (effectivement souvent familiales, mais surtout où le patron est identifié comme réellement impliqué, soit parce que c’en est l’inventeur/fondateur, soit parce qu’il lui a prouvé concrètement son attachement ) les syndicats ont un rôle participatif non-clivant. (Dassault, par exemple)
    Quand vous prenez la SNCF comme contre exemple, vous tombez dans le piège de ceux qui dénoncent «  ces nantis protégés qui emm… tout le monde au lieu d’accepter sans broncher les « réformes que tout le monde souhaite ».
    C’est LÀ, justement, qu’il faut des syndicats forts (et peut-être bloquants..)
    -Le patron de la société ? Un obscur haut fonctionnaire qui n’en a rien à foutre de la boîte dont il ne partage le sort que temporairement (et pas au SMIC…) Ses conditions de vie, à lui, sont garanties par son réseau de copains qui se partagent les bonnes places.
    -Ses décisions ? Celles qui lui sont imposées par des politiciens qui, pour présenter un bon bilan financier avant les prochaines élections sont prêts à faire rouler des sociétés de trains Polonais conduits par des Hongrois sur des rails qui ont été posés mètre après mètre par des ouvriers Français bien avant l’Europe et sa bonne conscience partageuse…
    -Sa responsabilité ? Aucune ; on l’a vu dans le cas de l’accident de la Gare de Lyon, plus récemment celui d’Evry…c’est tellement facile de mettre en prison le conducteur d’un train aux freins défectueux parce que le patron n’a pas jugé nécessaire d’investir dans l’entretien des machines (des voies, pour Évry).
    Itou pour les décisions concernant des choix techniques ou commerciaux qui ont « plombé «  les résultats de l’entreprise .
    Pourquoi l’employé devrait-il être la variable d’ajustement de ce système politicofinancier qui n’a rien à voir avec le cœur du métier de cheminot ?
    Et vous pouvez décliner ces montages dans plein d’autres secteurs (l’automobile, des voitures fabriquées en Roumanie, pour ne pas payer des ouvriers Français, ce qui, puisqu’ils se retrouvent au chômage, augmente le coût social de ceux qui y ont encore un emploi…) l’aérien (Il faut qu’Air France exploite le très coûteux et jamais rentable A380 parce qu’il faut enlever cette épine du pied d’Airbus, il faut qu’elle se retire des lignes intérieures pour que le gouvernement actuel puisse afficher un vernis écologique, etc…
    Toutes décisions qui vont à l’encontre des intérêts de l’entreprise et dont les salariés devraient, selon vous, s’accommoder sans broncher ?
    Pour les employés de ces boites là il faut des syndicats forts.
    Et bien sûr, comme le domaine des transports impacte la vie des usagers, on se sert de leur mécontentement pour dénoncer facilement, chez des esprits faibles, ces « méchants salariés » en oubliant juste qu’ils réagissent à une attaque.
    Car depuis vingt ans (l’age de l’Europe des magouilleurs financiers et de leurs représentants politiques), il ne vous aura quand même pas échappé que c’est toujours des efforts et des sacrifices imposés aux salariés qui sont à l’origine des réactions des syndicats que vous dénoncez.
    Et dans le même temps, pour les actionnaires opportunistes (Français) des boites Polonaises, Hongroises ou Irlandaises qui bénéficient de cette « casse » sociale, ma foi….ça va pas trop mal !
    Voilà pourquoi, malgré mon désaccord avec lui sur certains points, je rejoins l’avis de tontonvolant, au moins sur celui-là.

    Répondre
  • par Jean-Baptiste berger

    @tontonvolant
    Noiriel et pas Noisel.
    Et je doute que vous réussissiez à convaincre Jean -Mi avec des références pareilles.
    Même moi, qui suis plutôt favorable à un syndicalisme ferme face aux abus systématiques des financiers pour faire toujours plus de profit au détriment du niveau de vie de ceux qui créent la richesse (et ça englobe les salariés mais aussi nombre d’indépendants et d’entrepreneurs qui seraient, sinon, rapidement miséreux si on laissait faire ces spéculateurs improductifs) je trouve votre gourou totalement indigeste.
    C’est pour moi l’archétype du savant docte donneur de leçons, imposant ses thèses à l’aune de ses hautes études ; un professeur aux multiples références universitaires obtenues grâce à des thèses appuyées par d’autres docteurs…. parcequ’il n’a jamais réussi à devenir instituteur, ce qui l’aurait obligé à réussir un véritable examen !
    Favoriser (imposer) l’immigration, comme méthode pour améliorer le sort des ouvriers….on voit ce que ça a donné ! et je ne parle que de la régression matérielle pour la population de travailleurs concernée !
    On laissera l’évaluation des dégâts dus à un multiculturalisme forcé aux sociologues…
    Sinon, il y a tellement de conneries réalisées au nom de la gauche comme de la droite que je suis désolé d’affirmer que je ne peux me réclamer d’aucune des deux.
    Et personne n’a la qualité de jugement pour prétendre que cette posture , personnelle, ne peut pas se concevoir .

    Répondre
  • par Jean-Baptiste Berger

    @Jean Mi.
    Ben….en gros vous dites comme moi, dialogue constructif dans les PME, impossible dans les grosses boites..
    Si on prend Air France (de toute façon, je crois qu’on n’y échappera pas….) pendant qu’elle perdait de l’argent, (je parle globalement, je ne suis pas comptable) et alors qu’elle se devait d’assumer des dessertes déficitaires imposées par l’état, combien croyez-vous qu’elle rapportait au même état sous forme de charges invraisemblables et monstrueuses ?
    Alors que le principe même d’une exploitation dans un monde libéral est quand même de ne payer des taxes que sur les bénéfices, non ? je n’aurais pas compris ?
    Idem pour les salaires : de tous temps les hauts salaires (dirigeants, pilotes) ont été fustigés par les différents gouvernements (de droite comme de gauche, dans la démagogie il y a unité….).
    A t on un jour entendu un ministre du budget se plaindre des trente-trois pour cent d’impôts directs et des « à peu près autant » de prélèvements en charges salariales que ça générait ?
    Facile, en oubliant ça, pour les bien-pensant de faire le raccourci entre les salaires exorbitants (..et surtout jalousés) et les pertes de l’entreprise…
    Quand aux gilets jaunes, ils ne revendiquaient pas (initialement)des salaires plus élevés, ils voulaient juste que, compte tenu de leurs maigres revenus (qu’ils avaient peut-être défendus grâce aux syndicats) l’état rapetout cesse de leur taper dessus avec de nouvelles taxes (sur l’essence, je crois…)
    …Et effectivement les syndicats sont totalement inertes quand il s’agit de faire diminuer les taxes…les gilets jaunes ont donc bien fait de les écarter de leur mouvement !
    Je crois que beaucoup de monde, en France, se trompe de combat.
    Chacun regarde dans la gamelle du voisin et se satisfait de voir qu’on prend des mesures pour rationner ceux qui en ont une mieux remplie.
    De la part de travailleurs productifs (salariés ou dirigeants, public ou privé)) c’est idiot.
    Ce qu’il faut c’est que l’administration improductive diminue ses prélèvements. Et là on s’attaque à une kyrielle de hauts fonctionnaires qui ont, avec le temps, bâti un système de prélèvement colossal, dans l’unique but de justifier de son entretien et donc de se payer eux-mêmes….et sans risque de faillite !
    Ils ont compliqué le système à l’envie et en ont donc fait un repaire pour tout un tas de planqués qui produisent des normes lourdes et inutiles, ce qui oblige les entreprises à payer des services entiers de paperassiers dont l’unique rôle est de répondre aux inventions sordides des rédacteurs de ces normes.
    …et avec l’Europe, je vous dis pas !
    Vous ne le ressentez peut-être pas, mais je suis certain d’être d’accord avec vous sur un rôle dévoyé des syndicats, celui de défendre cette administration.
    Un exemple, les 35 heures…inapplicables pour les entreprises, uniquement intéressant pour les salariés de l’administration publique (et j’insiste sur administration, pour les pompiers, les policiers, les infirmières etc….les 35 heures c’est plutôt tous les trois jours….)

    Répondre
  • La sécurité ne sera pas assurée par LES pilotes mais par DES pilotes
    « From 20 July pilots who are currently not required for flying duties will be assigned responsibility for safety on board”.

    https://www.independent.co.uk/travel/news-and-advice/coronavirus-icelandair-pilots-cabin-crew-passengers-a9626041.html

    https://www.independent.co.uk/travel/news-and-advice/coronavirus-icelandair-pilots-cabin-crew-passengers-a9626041.html

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  • Bonjour
    Attendez la rentrée de septembre, la situation va s’assombrir pour certains. Les salariés qui ont subi le confinement à attendre sans se soucier du lendemain ok. Mais à la reprise, partir en vacances c’est de l’irresponsabilité totale. Ben oui ! l’Etat providence ! Les plus sérieux et malins, profitent de l’absence de leurs collègues en vacances pour chercher une évolution au sein de leur entreprise. Je pense que certains iront montrer leur bronzage à Pôle emploi.
    Un emploi acquit à vie ! çà c’était avant.
    2020 une année blanche pour les entreprises et les salariés. On travail, on se place en sécurité de survie en laissant passer l’orage.
    Cordialement

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    • par Jean-Baptiste Berger

      …On dirait aussi que cette situation vous réjouit !
      Vous croyez peut-être que tous ceux qui sont partis en vacances avaient une alternative ?
      Il y avait deux millions et demi de chômeurs avant la crise, il va y en avoir quatre à la rentrée, vous vous imaginez que tous ces gens , même s’ils profitent de leurs (dernières ?) vacances avaient un autre choix possible ? Ah, oui, rester chez eux à se morfondre alors que leur boite a fermé et qu’ils ne savent même pas s’ils pourront reprendre leur job un jour….
      Ça me fait penser à tous ces grincheux qui confondent sérieux et tristesse, qui considèrent que tous ceux qui, comme eux, n’ont pas l’attitude besogneuse en toutes circonstances ne sont pas des travailleurs méritants etc…
      Et de plus je ne vois pas le rapport avec Icelandair (ou Ryanair ou qui que ce soit) qui profite d’une période où tout le monde est fragilisé pour « taper » sur son personnel.
      L’etat providence ? Avec ce qu’il prélève aux entreprises et aux salariés pour toutes sortes de gabegies depuis des décennies, encore heureux qu’il en restitue une (infime) partie aux sinistrés de cette crise, qu’ils soient entrepreneurs, salariés ou indépendants.
      On baisse les revenus de ceux qu’on ne vire pas, et dans le même temps on offre des primes pour que les gens qui ne sont pas encore au fond du trou achètent des voitures électriques (pas au point) fabriquées à l’étranger ; effectivement, c’est le moment le plus opportun pour nos dirigeants de s’offrir une image écologique et de sauveur de la planète….
      Voilà ce que je pense qu’il vaudrait mieux dénoncer….
      Et que l’état Islandais dénonce cette connerie de Flygskam et cherche plutôt à inciter les voyageurs à monter dans les avions d’Icelandair plutôt que de chercher à culpabiliser les hôtesses de cette compagnie pour leur « non-resiliance ».
      Je doute d’ailleurs que vous-même, pas plus que moi ou que quiconque sur ce blog ait envie de vivre un jour avec les revenus de ces pauvres filles….même celui d’avant le chantage !
      …mon avis

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  • EN 1995 ( ou 1996), AIR GABON avait licencié tous ces PNC; au vu de leurs ‘mauvaises habitudes’.
    ils ont ete ‘remplacés provisoirement par des PNC intérimaires Français, en attendant la création de trois sociétés prestataires de services locaux..;
    ce systeme a fonctionné quand j’ y etais mecano nav…apres , je ne sais pas si le reméde a été efficace..;
    no comment

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  • c’est possible jusqu’à 20 pax a condition qu’un des pilote ait un équivalent CSS ou CCA
    exemple le TwinOtter

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  • La règle c’est un PNC mini par « tranche » de 50 passagers. Il y a aussi une 2ème règle qui impose 1 PNC mini par paire d’issues de secours.
    Les avions peuvent toutefois voler sans aucun PNC dès lors qu’il n’y a aucun passager.
    Donc tout ceci n’est qu’un Buzz…

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    • C’est à partir de cinquante pax qu’il faut un PNC. Toutes ces niaiseries de chiffres du PL théorique s’apprenaient par des moyens mnémotechniques – là c’était : l’hôtesse bouge les seins quant on la…. (cin-quante)

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  • C’est tellement facile !! Ridicule..
    Je doute de la bonne volonté des PNT d’assumer toutes ces tâches PNC..
    Il y en a qui ont oublié l’art du management et du donnant donnant…
    Je ne souhaite pas bonne chance à ces dirigeants..
    Et je reste cordial..

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  • En clair, le syndicalisme montre ses limites au vu des revendications du ou des personnels par rapport à la rentabilité d’une (ou des) entreprise.
    Le hic est: est-ce que la personne lambda accepterait de voir (ou s’imposer) un niveau de vie moindre pour se préserver son emploi.
    Et donc de moins consommer…….
    C’est pour cela que je n’ai jamais suivi de grèves!…..
    Par contre, changer d’entreprise; c’est plus profitable!….

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  • par Jean-Baptiste berger

    Je suis sidéré qu’on trouve, à chaque fois qu’un groupe de salariés (que ce soit dans le privé ou dans le public) subit un revers social, des braves gens qui s’en réjouissent.
    A croire que ceux qui se comportent de la sorte ont une « immunité » contre toutes les attaques de leur propre qualité de vie.
    Je n’y vois que deux explications possibles :
    -1) Ils ont vraiment une immunité (genre héritiers d’une grosse fortune)
    -2) Ils sont jaloux du statut de ceux qu’on attaque et n’ont même pas conscience que la même chose peut (va forcément…)leur arriver demain. Et là, c’est simplement idiot.
    ….Nivellement par le bas, l’objectif des profiteurs et des négriers (et aussi des imbéciles, donc .)
    Bravo à ceux qui expriment un peu de bon sens, malgré cette mode du moins-disant propagée par nos politiques et suivie par des troupeaux de….ce que vous voulez.

    Répondre
    • Et moi je suis sidéré que les syndicats n’aient pour unique prérogatives que de vouloir « sauvegarder » et « améliorer » les conditions des employés, sans se soucier aucunement de la pérennité de l’entreprise qui doit supporter ces conditions. C’est très souvent le cas !
      Ainsi, j’ai souvent l’impression que les syndicats vont pomper l’entreprise quitte à la couler ! Mais les employés auront eu leurs accords gagnants, avant que la boite coule ou ne se fasse racheter…
      Pour moi, un syndicat doit œuvrer à la la bonne cohabitation employés/patronat afin que l’entreprise perdure, et que donc tout le monde soit content ! Que les employés soit dans de bonnes conditions, que les patrons soient dans de bonnes conditions, que cela soit équitable, et que la boite prospère et soit viable longtemps.
      En disant cela, je n’ai ni l’impression d’être de droite, ni d’être de gauche, mais pragmatique.
      Jean-Mi, fils d’ouvrier, technicien.

      Répondre
      • par Jean-Baptiste berger

        Ce que vous dites est vrai au royaume des Bisounours.
        Mais tous le système ultra-libéral dans lequel on vit favorise les négriers.
        Si aucune opposition ne se manifeste, on se retrouve cinq siècles en arrière avec un quarteron de dégénérés (sang bleu…) troussant les servantes obligées et dilapidant des fortunes pour construire des palais aux putes officielles .
        Les fortunes étant facilement accumulées en faisant trimmer gratuitement une population en leur vendant du mystique et une vie meilleure….dans l’au delà !
        Les « rouges » façon Lénine ou Staline n’ont pas fait mieux. (C’est juste un autre quarteron de profiteurs qui a exploité la même population.)
        Et autant l’attitude responsable des syndicats est visible tous les jours dans des PME où patrons et salariés sont conscients de ce que chacun doit aux autres, autant c’est totalement hors de propos quand il s’agit d’Icelandair, de Lufthansa, d’Air France ou de Ryanair (valable aussi hors aérien) où le sort de l’entreprise est plus lié à des considérations d’actionnariat et de politique, dont les patrons sont dépositaires et où les salariés ne peuvent que subir.
        Et je n’aime ni la gauche ni la droite, appellations totalement surannées pour désigner les mêmes pantins à à solde des grands argentiers de ce bas monde….

        Répondre
      • Le monde des bisounours existe donc ! Si ! Je l’ai vu dans les PME dont vous parlez…
        Bref, dans des endroits ou tout le monde vise le même objectif : que l’entreprise soit pérenne , donc prospère. Il faut alors obligatoirement que tout le monde y trouve son gain.
        Il faut donc une opposition : celle des syndicats. Mais pour le gain global de l’entreprise, donc aussi des employés, donc aussi du patron, et parfois même de l’actionnaire. Si !
        Lequel en général n’a que faire des uns et des autres, ni même de l’entreprise. Lui, il veut son dividende !
        A noter que les gilets jaunes se sont fait entendre sans les syndicats, et même en faisant bien attention à exclure TOUS les syndicats des revendications et négociations. Ceci est un bon signe de l’état et de la représentativité des syndicats en France, parfois très loin des demandes des « gens ».

        Répondre
      • « Et moi je suis sidéré que les syndicats n’aient pour unique prérogatives que de vouloir « sauvegarder » et « améliorer » les conditions des employés, »
        « Que les employés soit dans de bonnes conditions, que les patrons soient dans de bonnes conditions, que cela soit équitable, et que la boite prospère et soit viable longtemps. »
        C’est la définition du syndicat « collabo ». Genre : « Je signe tout, baisse ma culotte et me fait avoir quand même »
        Pour un fils d’ouvrier, il serait bon de relire l’histoire du mouvement ouvrier, être ni de droite, ni d’être de gauche, cela n’existe pas.
        Un bonne lecture : « Histoire populaire de la France » de Gérard Noisel qualifié par les « ni de droite, ni d’être de gauche » de gauchiste.

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      • Houla, vous m’avez mal lu ! Et mal compris.
        Je ne veux surtout pas d’un syndicat collabo, je veux un syndicat qui trouve le compromis « juste » et « réfléchi » entre les employés et les patrons qui permette à la boite d’être pérenne, donc profitable aux employés ET aux patrons, et que tout le monde soient dans de bonnes conditions.
        Cela veut dire que les syndicats ne se couchent surtout pas (empêchent les patrons de se verser tous les gains sans payer les employés par exemple), tout en étant raisonnable pour que la boite ne se trouve pas dans des impasses genre SNCF quand ça ne va pas bien comme en ce moment.
        C’est ce qu’il se passe dans les PME et les entreprises familiales ou la notion d’humain est encore présente.

        Répondre
  • Icelandair, la technique Reagan avec les contrôleurs en 80, de Thatcher avec les mineurs …
    Pas contents, refus de régression sociale ?
    Virés ! Le libéralisme en toute sa beauté …

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    • Il faudrait voir aussi le comportement des syndicats dans cette négociation ! Visiblement fermement obtus à cette modification de convention collective, ils acceptent en urgence et instantanément quand il est trop tard !!! N’avaient-ils pas une marge de manœuvre et de compromis avant ? « Le communisme en toute sa beauté », pour détourner votre dernière phrase…

      Répondre
    • par Pilotaillon, peace'nd love warrior

      Hormis en Allemagne ou au Danemark (…pays du nord) où l’on trouve des experts de haut niveau intervenant indifféremment pour les salariés ou le patronat, car la résolution des problèmes économiques et industriels appelle à la réflexion l’ensemble des parties prenantes, c’est un travers largement observés dans plusieurs pays malheureusement…
      Il y a plusieurs posts où l’on parle du rôle dévoyé de la représentation professionnelle salariée : https://www.aerobuzz.fr/depose-minute/la-saison-des-feux/#comment-144492

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  • Il faut 1 PNC par tranche de 25 max environs…!

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  • par Catherine Bouroullec

    Évidemment non, il n’est pas possible de faire voler un avion de TPP sans pnc, sauf s’il y a moins de (9 ou 19) pax à bord (désolée j’ai oublié le chiffre exact, mes études sont loin…)
    Mais peut-être qu’Islandair compte limiter le nombre de pax à bord, après tout…..

    Répondre
    • J’ai eu mon baptême de l’air avec un DC3 (un C47) entre Vichy et Londres (Lympnes).
      Il n’y avait qu’une hôtesse super sympa pour une bonne trentaine de Pax……
      Soit un PNC pour 30 PAX et la Skyways of London a perduré pas mal d’années selon mes recherches!…..
      Reste qu’en effet, je vois mal comment un appareil puisse voler sans PNC à bord!…Surtout avec certaines gens à risques…….

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  • « Reste à savoir s(i) il est possible de faire voler un avion avec des passagers sans PNC… »
    Ce que je peux dire c’est que j’ai eu connaissance d’un vol d’une grande compagnie ayant transporté un nombre réduit de passagers (alors que vue les circonstances, il aurait pu être « full ») suite à un nombre insuffisant, présent sur ce vol (A380), de PNC.

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  • le premier avril serait-il en avance?

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