Depuis le 24 mars 2015, l’armée de l’air se mobilise aux côtés des autres armées pour intervenir sur le crash de l’A320 survenu dans la région de Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence).
Alertée de la perte du contact radio avec l’avion de ligne, l’armée de l’air a immédiatement déclenché sa permanence opérationnelle. Ainsi, un Mirage 2000C de la base aérienne 115 d’Orange, a décollé dès 10h48 pour apporter son soutien. Simultanément, un hélicoptère Fennec de la même base, a également été engagé afin d’interdire le survol de la zone de l’épave.
Le même jour, six hélicoptères de l’armée de l’air et de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) ont été mobilisés pour assurer des missions de recherche et de sauvetage (Search and Rescue). Ils ont également été chargés de transporter du fret, des équipes d’intervention et des autorités gouvernementales. Il s’agit d’un Fennec de la base aérienne d’Orange, d’un Super Puma de l’escadron d’hélicoptères 1/44 « Solenzara », de deux Puma du groupe interarmées d’hélicoptères et de deux Puma de l’école de l’ALAT du Luc.
Un avion C135 FR de la base aérienne 125 d’Istres a également été envoyé dans l’urgence dans une zone montagneuse nécessitant des capacités de transmission renforcées, le relais radio entre les aéronefs engagés et les centres de contrôle aérien.
Le 25 mars, trois hélicoptères de l’armée de l’air sont engagés dans les missions d’interdiction de survol de la zone de transport : un Fennec de la base aérienne d’Orange, ainsi que deux Puma de l’escadron de transport 60 de Villacoublay.
Parallèlement, un détachement d’environ 70 militaires du 4e régiment de chasseurs a été déployé dans la matinée pour assurer le balisage des itinéraires menant des derniers axes praticables à la zone de crash. À Lyon-Mont-Verdun, une cellule de coordination 3D a été activée au sein du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) afin d’assurer la coordination des moyens aériens des armées, de la sécurité civile et de la gendarmerie. En complément, un avion radar E-3F de la base aérienne d’Avord a été mobilisé pour assurer le contrôle aérien de l’ensemble des aéronefs engagés dans la zone.
Les armées restent naturellement toujours mobilisées sur le terrain en appui des autres services de l’État.
Source : Armée de l’Air
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L'Armée de l'Air mobilisée sur le crash de l'A320 de Germanwings
La capacité de mobilisation militaire et civile autour de ce crash est absolument impressionnante. Très peu de pays au monde aurait su accomplir ce qui a été fait en quelques heures dans un environnement difficile et sous la pression politique et médiatique.
En temps que citoyens (et contribuables), je pense que nous pouvons être fiers de ces capacités et de leur efficacité.
Les deux chefs d'état étrangers n'y sont pas restés insensibles et cette démonstration en mode réel (bien que nous aurions tous préféré qu'elle n'ait pas eu lieu d'être) est une belle preuve d'organisation et d'efficacité. Bravo à tous les acteurs des moyens engagés.
La seule tâche au tableau est cette fuite regrettable au BEA qui devra être sévèrement sanctionnée, et les commentaires désobligeants du Procureur de Marseille vis à vis du travail effectué et de la communication.
Comme me le disait un ancien Chef d'Etat Major de l'Armée de l'Air que je croisais en parlant de ce sujet: "c'est la marque d'un grand pays...et il y en a peu à ce niveau"