A la demande du Gouvernement, l’Agence des Participations de l’Etat va engager une procédure de cession de la participation de l’Etat au capital de la société Aéroport Toulouse-Blagnac. Cette opération se réalisera dans le cadre d’une procédure d’appel d’offres, ouverte et transparente, lui permettant de céder immédiatement jusqu’à 49,99 % du capital, assortie d’une option de vente pour le solde. La Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse sera également invitée à céder une fraction de sa participation aux côtés...
Un commentaire
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L’Etat engage l’ouverture du capital de Toulouse-Blagnac
Souhaitons, que, pour Toulouse comme pour Lyon ou Nice un peu plus tard, cette privatisation entraîne un vrai regain de dynamisme…
Je ne sais pas si Toulouse est concernée par cette remarque, mais elle s’applique vraiment à Lyon qui depuis quelques années, est à la traîne des créations de lignes régulières, qui comme vrai trophée, ne peut brandir que Lyon-Dubaï (ouverte en décembre 2012 et qui certes fonctionne bien, avec près de 100.000 passagers par an) et qui se contente de dire chaque année « le trafic est supérieur à celui de l’année précédente »…
Compagnies low-cost peu nombreuses comparativement à Nice, Marseille, Toulouse, énormes trous dans le réseau (Copenhague, Stockholm, Budapest, Varsovie, Manchester, Moscou, Bucarest, Sofia, Oslo, Helsinki, Hambourg…) Lyon est la belle au bois dormant des aéroports de province.
Privatisation voudra sûrement dire nouvelle vision du transport aérien… espérons que ce changement aura des répercussions positives sur ces aéroports de province qui ont toujours eu du mal à exister face aux ogres que sont Roissy et Orly, et dont l’état, en fin de compte, n’a jamais su quoi faire…
Qui se souvient qu’un jour l’état a pris nettement pour une deuxième porte d’entrée intercontinentale en France ? Qui se souvient qu’un jour l’état ait envisagé (simplement envisagé) de ne plus faire grossir outre-mesure les aéroports parisiens afin de mieux desservir la province vers l’Europe proche ou lointaine ?
Aucune volonté politique claire et soutenue n’a jamais donné à Lyon (deuxième région économique française, avec 11%du PIB) ou Nice (deuxième région touristique française ) de vraies chances de se placer face aux mastodontes que sont Munich, Manchester, Milan, Barcelone.
Et puis, il est tellement facile, dans ce pays où chaque région veut « son « aéroport, « ses » lignes, de laisser les plates-formes aéroportuaires se battre entre elles pour attirer Ryanair, Easyjet, Volotea, Vueling…