L’horizon s’est brutalement assombri pour Primera Air et pour ses clients qui risquent de ne jamais être remboursés. Le ciel est libre pour les concurrents Level, French Blue, Eurowings, Norwegian. © Primera Air
La compagnie scandinave a informé ses clients d’un simple message sur sa page d’accueil. Ses opérations cessent à partir du 2 octobre 2018. Il y a quelques jours encore, Primera Air annonçait l’ouverture de nouvelles lignes au départ de Paris CDG vers Montréal et Tel Aviv.
Depuis mai 2018, Primera Air reliait New York, Boston et Toronto à Paris avec ses A321neo et des prix d’appels de 99 euros. Créée 2003, la compagnie avait connue une belle ascension avec ses activités charter à travers le monde. Ces dernières semaines la direction invoquait des difficultés liées au retard des livraisons de ses Airbus.
Le très concurrentiel marché du low cost couplé à une conjoncture difficile (en particulier le coût du carburant) auront certainement eu raison de la compagnie. De quoi relancer le débat sur la viabilité du low cost long-courrier en Europe. Il y a quelques jours Norwegian annonçait un endettement record et la vente d’avions.
« Le succès des vols au départ de Paris pour New-York, Boston et Toronto nous a convaincu qu’il y avait une vraie demande pour des liaisons à bas prix. Nous sommes heureux de constater que de nouveaux passagers depuis Paris choisissent Primera Air pour voyager. Notre expansion globale demeure une priorité pour installer Primera Air dans un marché extrêmement concurrentiel. » déclarait, le 19 septembre 2018, dans un communiqué de presse, Anastasija Visnakova, Directrice Commerciale de Primera Air . Ce communique de presse était tout simplement titré : « Après 4 mois de lancement en France, Primera Air confirme le succès de ses liaisons long courrier au départ de Paris-Charles de Gaulle« .Lancée en France en Mai 2018, Primera Air annonçait le 19 septembre 2018, avoir transporté déjà plus de 79.825 passagers entre la France et les Etats-Unis /Canada avec 400 vols effectués. Elle prévoyait un accroissement de sa flotte en 2019. Cela s’appelle un retournement de situation…
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Je fais partie des personnes qui avaient un billet d'avion New-York/ Paris le 2 octobre. Je suis arrivée à l'aéroport de Newark en provenance de Houston pour faire ma correspondance, et pour seule info, les écrans des guichets de check-in qui informaient de la faillite de la compagnie, point à la ligne.
Je peux vous assurer que cela fait un choc quand on est coincé à des milliers de kilomètres de chez soi, dans l'incapacité de joindre des proches à cause du décalage horaire, et une carte bancaire qui a atteint ses plafonds de retraits et paiements.
Je n'ai pas beaucoup d'espoir de récupérer mon argent, ni même de dédommagement pour la situation impossible dans laquelle cette compagnie m'a mise. Comment peut-on faire faillite du jour au lendemain, et ne pas avoir la décence de prévenir les voyageurs à l'avance?
Quand le moindre billet d'avion, moyen ou long courrier, avec 1 escale, génère des taxes d'aéroports de l'ordre de 250 à 350 €uros, comment nous faire croire qu'une low cost peut vendre des billets à de tels prix bas (moins de 100 voir moins de 50 €uros)sans qu'il y ai un jour de la casse!.....
Les dirigeants des low cost font les "cador" se faisant photographier signant des contrats d'achat mirifiques auprès d'Airbus ou de Boeing avec de l'argent qu'ils sont loin d'être sur de gagner....
Quand on fait la course au "moins disant" en tirant sur les "coûts" ... ! Il n'est pas sûr qu'il n'ont pas mis des pépètes ailleurs.
C'est : Prends l'oseille et tire toi -- un titre de filme de Woody Allen.
Justement, faisant partie des futurs passagers qui ne s'envoleront pas pour New York, il sera indispensable de connaitre le liquidateur judiciaire afin de déclarer rapidement les créances.
Personne à l'heure actuelle n'est capable de donner des renseignements, les médias n'en parlent pas et de ce fait, des tas de gens , voire des milliers auront perdu de l'argent sans être responsable et ne seront pas sur de le récupérer .C'est lamentable.
Bonjour je fais partie des voyageurs leses, je devais partir a NEW york dans 10 jours avec ma famille.
Et j ai appris cela dans les medias, je n ai recu aucunes infos de la part de la compagnie, je vais devoir mettre une croix sur mon voyage tant reve, et sur l argent investi.
"Cela s’appelle un retournement de situation…"
Ou plutôt un gros bourrage de mou au nez et à la barbe de tout le monde !
Comment croire ces marchands de sommeils alors que 2 semaines auparavant leurs communiqués faisaient état d'un soleil radieux ?
Je plains les employés qui se sont investis dans cette affaire et qui pour certains ne toucheront pas leurs salaires, les passagers qui ont payés leurs billets d'avions et qui voyageront pas, les investisseurs qui ont crus en ces prévisions mensongeres et qui en seront de leurs poches, les fournisseurs qui ont produit du crédit et qui ne seront pas payés.
Les dirigeants et les managers de cette compagnie aérienne et son agence de recrutement pour les navigants "ASTA" sont sans complexes, sans pitié et surtout sans remords !
Pierre