La progression de +5,4% du trafic toulousain en avril est en grande partie liée à la richesse de l’offre low cost alors que la desserte de Paris (37% du trafic total) est affectée par les grèves.
Contrairement à Bordeaux ou Marseille, Toulouse ne connaît pas la concurrence du TGV. Plus d’un passager sur trois voyage sur l’axe parisien desservi par Air France et easyJet. Les 8 journées de grève de la compagnie nationale ont entrainé l’annulation de près de 300 vols, impactant plus de 38.000 passagers, en particulier en provenance et à destination de la capitale : Paris-CDG recule de -9,3% à 71.091 passagers et Paris-Orly affiche une baisse de -2,7% à 193.752 passagers.
Ces baisses entrainent un tassement de -1,2% du trafic national (395.065 passagers) atténué par les bons résultats de la majorité des destinations régionales en hausse de +6,5% à 130.222 passagers. Le trafic international (451.325 passagers) qui fait un bond de +11,9% demeure le moteur de la plate-forme qui avec un total de 851.133 passagers, voit son activité progresser de +5,3%.
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Seuls les chiffres comptent disent les comptables.
Que faut-il attendre de plus pour intégrer qu'une large part du modèle court/moyen courrier a changé.
Arriver maintenant veut dire qu'il est trop tard pour profiter de la dynamique ...
Alors désolé Mesdames et Messieurs d'AF, de la SNCF, soit vous vous sentez de ramer pour reprendre ce train sachant que les profits sont à faire en ce moment, soit il faut vous mettre à inventer le modèle suivant dès aujourd'hui.
Certains se battent pour des parts de marchés et d'autres pour leurs salaires, dans une entreprise qui a manqué le train.
Est-ce le même syndrome qui a touché les taxis qui gagnerait d'autres professions ? Alea jacta est.
Absolument d’accord .
Il ne faut plus de grèves cela ne fonctionne pas, à part fragiliser une entreprise déjà fragile, mécontenter les clients ( les franchouillards sont grognons même quand tout va bien en général ), et tendre le dialogue social.
Les revendications étaient légitimes mais prématurées , et les 2 jours de grèves gratuits, alors JMJ avaient démissionné, étaient complètement inutiles selon moi.
690 millions de bénéfices et en réclamer 200 , était trop .
On aurait dû attendre de capter les 4 % de croissance de 2018 prévus bien asseoir la compagnie dans le profit et la rentabilité avant de faire ce réajustement , qui encore une fois était légitime . Quand aux 1 % ( et en 2 fois ) proposés de la direction , il aurait mieux valu qu’elle s’abstienne . C’est ce qui s’appelle « se foutre de ses salariés ».
Un pilote AF
Les chiffres sont là. Google actualités capte jusqu'à 80% des vues de l'actualité sur internet. (selon horaire)
Est-ce que pour autant, je trouve cela juste que les journalistes ne soient alors pas payé?
Au mieux, le lecteur clique et lit l'article. Le journaliste sera soit pas ou mal payé par de la publicité (indépendance de l'info...)
En nombriliste basique, je dirais que je m'en fous pas mal. Mais en réfléchissant calmement: il est raisonnable de penser que c'est cracher sur l’indépendance et la pérennité d'un système qui a de l'importance pour ma vie et celle de mes proches.
En dehors des considérations de l’arrière garde AF, il n'est pas stupide de penser que cette victoire du low cost (car c’en est une) est également à moyen terme le suicide du système social français.
Encore une fois, je peux m'en foutre pas mal, je crois être du bon cote de la barrière. Mais calmement, je me dis que toutes ces sociétés (pas que l’aérien) qui sous prétexte d'augmentation du pouvoir d'achat sabrent les salaires, font payer les formations, ne payent aucunes taxes, ne cotisent à rien ne font qu'asphyxier votre hôpital de proximité et son système si universellement sociale.
Mais vu que tout le monde s'en fout: alors réjouissons nous et soyons lâche d'accepter cela.
Le sujet n'est pas d'accepter les règles des nouveaux entrants mais d'y opposer une réponse intelligente, qui commence justement par de l'intelligence collective, dans une dynamique partagée entre salariés et employeurs.
La grève, et surtout la prise a partie des clients et de certaines parties prenantes n'élève pas les consciences et affaibli l'ensemble.
Les représentants, en ne présentant qu'une part "avantageuse" des enjeux, n'élèvent pas le débat, réduisent par leurs postures antagonistes la possibilité de trouver de vraies solutions habiles et réalistes.
Le véritable ennemi n'est pas dans l'entreprise mais la concurence des nouveaux entrants.