Le NTSB livre son rapport sur le crash du 747-400 cargo en Afghanistan
Beaucoup ont encore en mémoire les images du 747-400 cargo de la compagnie National Airlines s’écrasant au décollage en Afghanistan (avril 2013). L’avion venait juste de décoller de la base aérienne de Bagram quand il a brutalement basculé sur l’aile droite et a plongé vers le sol, prenant feu à l’impact. La vidéo a fait le buzz.
Le Bureau d’enquêtes et d’analyse américain a conclu que l’un des cinq véhicules blindés américains qui se trouvaient dans la soute s’est déplacé et est venu endommagé le système hydraulique et le stabilisateur horizontal. L’équipage avait conscience qu’une sangle était défectueuse. La cargaison avait bougé lors de la première partie du vol. Il a décollé sans y remédier. Par ailleurs, le NTSB note que des procédures particulières édictées par Boeing n’avaient pas été reprises dans le manuel d’exploitation de la compagnie.
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Le NTSB livre son rapport sur le crash du 747-400 cargo en Afghanistan
Les facteurs humains, ce n'est pas une question de "faute du patron" ou autre... C'est simplement la prise en compte des froides données quelles qu'elles soient. Et parmi celles-ci il y a en effet ce que les pilotes militaires appellent la pression de l'objectif, qu'il s'agit d'atteindre de façon prioritaire. Il peut y avoir une pression directe (cas du Tu-154 du gouvernement polonais qui a fini au tas il y a quelques années, son jeune équipage ayant reçu des injonctions "menaçantes" directement de la part du 1er ministre qui contre toute règle avait fait irruption dans le cockpit) mais il peut y avoir simplement un "effet tunnel" lié à la réalisation d'une mission en omettant les facteurs extérieurs. C'est souvent le cas quand un avion léger en VFR se plante dans de mauvaises conditions météo, et ça a été en effet le cas à une échelle différente dans le cas de ce B744F. C'est triste, mais c'est humain, et c'est pour cela que l'étude des facteurs humains, qui vont au-delà de "punissez moi le coupable" (que ce soit ces cons de pilotes ou ces salauds de patrons), est si passionnante et essentielle en même temps.
DC, pilote entre deux âges ayant l'objectif de devenir un vieux pilote...
Le NTSB livre son rapport sur le crash du 747-400 cargo en Afghanistan
Reprenant l'idée de Quatorzef, je dirais plutôt que les pressions opérationnelles restent un facteur majeur dans nombre d'accidents.
Il est souvent difficile pour les personnels ( pilotes, mécaniciens, dispatchers, ... ) d'y résister et - parfois - de savoir dire "Non".
Dans la formation aux facteurs humains, la conscience des pressions opérationnelles et se préparer à y résister occupe une place toujours importante, voire croissante.
Le NTSB livre son rapport sur le crash du 747-400 cargo en Afghanistan
Donc, si je vous résume, c'est la faute au patron parce qu'il met la pression sur ses employés. Cela ne peut donc pas relever d'une négligence de la part d'employés peu zélés ? Notez que si c'est le cas,pourtant, c'est eux qui ont payé le prix fort.
Le NTSB livre son rapport sur le crash du 747-400 cargo en Afghanistan
Une fois de plus la preuve que l'on veut aller plus vite que la musique