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Le retour de Ryanair en France commence à Marseille et Bordeaux

Alors qu'elle est confrontée à des grèves à répétition de ses navigants à travers l'Europe, Ryanair annonce l'ouverture de ses deux premières bases en France. © Ryanair

Ryanair ouvrira ses deux premières bases françaises à Marseille et à Bordeaux, en avril 2019. Elle basera quatre 737-800 pour commencer.

Ce sont donc Marseille et Bordeaux qui ont décroché chacune une base Ryanair. La compagnie avait annoncé, il y a quelques mois, son intention de s’implanter sur quatre ou cinq aéroports en région. A Marseille, le programme été 2019 comptera une quarantaine de lignes (150 vols hebdomadaires) dont 11 nouvelles. L’objectif de la low cost irlandaise est d’atteindre 2,4 millions de passagers par an soit une hausse de +26%. A Bordeaux, le but visé est de 1,1 million par an,...

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6 commentaires

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  • @HeliHenri: En additionnant le communiqué du SNPL, et l’article de Jérôme BONNARD, je trouve que les chaînes fiscales supportées par les différents acteurs économiques de l’aérien, ne font visiblement pas , le même poids. Non?.

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  • Communiqué de presse du SNPL France ALPA intitulé « Ouverture de bases françaises par Ryanair : Le SNPL sera particulièrement attentif au respect du droit »

    Roissy CDG, le 28 septembre 2018Alors que la compagnie Ryanair vient d’annoncer son intention d’ouvrir plusieurs bases sur le territoire français en justifiant sa décision par un arrêt récent de la Cour de Cassation, le SNPL France ALPA rappelle qu’il sera particulièrement attentif au respect des conditions de travail et d’emploi des futurs pilotes basés en France.
    Rappelons que la fermeture de la base de Marseille est consécutive à la mise en cause par deux fois de la compagnie pour des faits de travail dissimulé.
    Or, la décision rendue mi-septembre par la Cour de Cassation, prétexte à la réouverture de bases françaises, ne remet nullement en cause les actions juridiques en cours tout particulièrement celles portant sur des questions de fraude au détachement. En effet, le renvoi du dossier devant la Cour d’Appel à la demande de la Cour de Cassation est motivé par une pure question de formalisme à savoir la prise en compte d’une jurisprudence de la CJUE (Cour de justice de l’Union européenne) postérieure à la condamnation initiale et non sur le fond de l’affaire.
    Les éléments de fond portés au dossier d’instruction consécutivement à la plainte déposée par le SNPL n’en demeurent pas moins valides et une condamnation définitive de Ryanair par la Cour d’Appel de Paris est hautement probable.
    Le SNPL France ALPA a toujours été très attentif au respect des droits français et européen et n’hésitera pas à ester à nouveau en justice contre toutes les tentatives de contournement de la législation en vigueur.

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  • HeliHenri, la concurrence est vitale pour les acteurs économiques, en agissant comme un aiguillon, mais encore faut-il que ces acteurs aient accès aux mêmes armes pour se battre équitablement, ce qui n’est pas le cas du pavillon Français, entravé sur son propre sol par des chaînes fiscales que lui applique l’Etat Français, son Etat!!!..
    Alors, bienvenue à Ryanair, mais en supprimant, parallèlement, les quotas à Transavia.

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    • Les quotas limitant le nombre d’appareils de Transavia France sont imposés par le SNPL, pas par l’Etat Français. Si le SNPL signe un nouvel accord, la limite des 40 appareils pourra être levée.
      Quand aux « chaines fiscales » appliquées au pavillon Français, elles sont aussi appliquées par exemple à Easy Jet basée en France et qui pourtant marche fort (c’est depuis un moment la deuxième compagnie en nombre de Pax sur CDG).
      Transavia France qui est une compagnie Française est dans le même cas, elle marche fort malgré les « chaines fiscales ».

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  • Vous êtes contre la concurrence sur notre sol ?
    Vous pensez que les personnels des compagnies françaises roulent tous dans des véhicules fabriqués sur notre sol ?
    Il est fini le temps ou l’état français bloquait l’arrivée de compagnies pour protéger Air France lui laissant penser qu’elle était la meilleure et intouchable et qu’il n’y avait nul besoin d’évoluer pour s’adapter aux changements du transport aérien ce qui est bien dommage.
    P.S : je n’utilise jamais Ryanair.

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  • La concurrence s’établit un peu plus sur notre sol, mais rien qui puisse nous alarmer, nous sommes forts et déterminés à relever le gant!… c’est du moins ce que j’ai cru comprendre, après lecture des articles de Gil ROY -24/09- et Jérôme BONNARD-26/09-.
    A Dieu vat!

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