Le SCARA attire l'attention du Premier Ministre sur le faite qu'"Il n'y a pas qu'une seule grande compagnie aérienne en France.". © XL Airways
Le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes (SCARA) ne fait pas dans la nuance. Court-circuitant le secrétaire d’Etat aux Transports, il s’adresse directement au Premier Ministre pour lui reprocher le bilan des Assises nationales du transport aérien : « Vous en avez retiré l’urgence de mettre en œuvre de nouvelles taxes écologiques, participant ainsi au « flight shaming » qui ne fait que détourner l’opinion des réels enjeux écologiques de la planète ; justifiant ces taxes par la mise en œuvre d’une stratégie qualifiée de « signal-prix » qui pousse le consommateur...
5 commentaires
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L’Etat Français quel qu’il soit (de D ou de G) ne s’est jamais montré très efficace pour sauver des secteurs Industriels en difficultés, pour au moins deux raisons:
– L’Etat n’y connais pas grand chose dans l’économie réelle (celle du privé);
– L’Etat est plus préoccupé de sa propre survie et de trouver des ressources (Impôts et taxes) pour fonctionner et entretenir ses dispendieux services publics !
L’espoir s’il en reste un est que les Industriels tricolores parviennent à développer des technologies plus économes permettant aux compagnies Françaises de garder la tête hors de l’eau.
Il est vrai aussi que certains Syndicats seraient bien avisés de comparer les avantages des personnels volants avec ceux des concurrents; mais là ne rêvons pas ce serait de la fiction …
En espérant que ça ne soit pas un cri dans le désert…
Il semblerait que notre gouvernement peine à percevoir autre chose que des taxes…
La réalité de l’économie française n’est pas au rang de ses premières préoccupations.
L’usage a venir de roues électriques alimentées par hydrogène est une belle évolution de l’ancien. Plus de réacteurs actifs au sol pour les taxiways.
Comme je l’ai toujours dit, un jour ou l’autre, les contraintes physiques prendront le pas sur les ambitions commerciales et politiques. Les lois de la physique ne peuvent être abrogées. Le monde aéronautique ne verra son sursaut que par le génie technique destiné à réduire les émissions et limiter l’emploi du pétrole. Pour l’instant, il y a un certain retard… à l’allumage.
Et les déboires français feront tôt ou tard… tache d’huile.