Dans un communiqué de presse daté du 22 décembre 2014, le Bureau SNPL easyJet ALPA apporte son soutien aux hôtesses et stewards d’easyJet basés en France qui ont déposé un préavis de grève pour les 25 et 26 décembre 2014. Le syndicat «n’exclut pas le dépôt d’un préavis de grève des pilotes dans le futur si la direction persiste dans son refus de devenir un employeur responsable soucieux d’engager une politique sociale de qualité avec ses salariés.»
Le SNPL estime que la direction de la compagnie easyJet qui affiche pourtant des bénéfices record pour l’année 2014, «nie les efforts consentis par ses équipages pour parvenir à de tels résultats et persiste dans son dialogue social de façade.»
Le syndicat des pilotes de ligne d’eayJet sous contrat français affirme que «lors de l’ouverture des négociations annuelles obligatoires, la compagnie a stigmatisé ses pilotes en France, les accusant « d’être trop chers ». Ces derniers ont pourtant consentis de nombreux efforts pour permettre le développement du transporteur à commencer par un gel de salaire pour tous les pilotes, la baisse du nombre de congés de ceux qui étaient à mi-temps, ou encore la mise en œuvre d’un contrat junior pour encourager la création d’emplois de jeunes pilotes en France. Seuls 8 jeunes seront finalement engagés en 2015…
Le retrait d’un avion basé à Charles de Gaulle, malgré une croissance de l’offre française de l’ordre de 5 %, ou le remplacement fréquent de pilotes sous contrat de travail français par des pilotes sous contrat étranger témoignent du dumping social engagé par easyJet.
Le non-respect des accords négociés avec les syndicats, le rythme de travail imposé aux navigants, une gestion de plannings devenue incompatible avec la vie de famille ou encore les restrictions abusives de l’accès aux temps partiels contribuent à la dégradation progressive des conditions de travail.
L’absence de réponse de la direction de la compagnie aux lettres recommandées des représentants du personnel et la multiplication des contentieux démontrent que la compagnie favorise la « course au moins-disant » plutôt qu’un climat social apaisé.
Cette situation est d’autant plus mal vécue par l’ensemble des salariés que les efforts consentis semblent contribuer au seul versement de dividendes (+ 35 %) aux dirigeants et actionnaires tandis que les employés ne bénéficient ni d’intéressement, ni de participation aux résultats.»
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Le SNPL soutient la grève des PNC d’easyJet basés en France
Fallait pas les laisser se développer et phagocyter le transport intérieur....Air Lib,Air Littoral...etc...etc...partis en fumée mais les retombées sont toxiques.
Le SNPL soutient la grève des PNC d’easyJet basés en France
Moi aussi!
Easy Jet, illustration parfaite du capitalisme du XXIème siècle: moins disant social + optimisation fiscale* = tout pour les actionnaires!
* autre nom de la fraude fiscale légalisée