Le leader des réservations de billets d’avions, Amadeus, vient de publier une étude dans laquelle une majorité de dirigeants de l’aérien déclarent craindre un niveau toujours élevé de perturbations des vols. Ils semblent miser sur la technologie pour éviter les désagréments subis par les passagers des compagnies aériennes.
L’étude Amadeus dévoile que la majorité des dirigeants de compagnies aériennes et d’aéroports interrogés (52 %) ont déclaré que leurs organisations subissaient actuellement plus de perturbations qu’en 2019, un tiers, cependant, en signalait moins. Elle s’appuie sur des entretiens approfondis tenus avec des dirigeants d’organisations telles qu’Air France, SAS, l’aéroport Western Sydney International et l’aéroport Queen Alia International…
Par perturbation de vols, il faut comprendre une « situation dans laquelle un vol programmé est annulé ou retardé de deux heures ou plus, dans les 48 heures précédant l’heure de départ initialement prévue » tel que le défini l’ICAO (Organisation de l’aviation civile internationale).
Alors que la page de la pandémie est quasiment tournée, la vive reprise du transport aérien en 2023 met les compagnies aériennes et leurs partenaires face à un retour sans précédent de la demande… et des perturbations. « C’est une bonne chose, mais cela entraîne des défis opérationnels » a déclaré Harry Grewal, Directeur de l’infrastructure et de l’expérience client à l’IATA.
Intitulée « Better together : Repenser la gestion des perturbations dans l’aviation », cette étude est aussi synonyme d’une prise de conscience chez les dirigeants pour mettre en place des mesures qui pourront diminuer l’impact des perturbations sur les passagers. « C’est même devenu une priorité absolue » souligne Amadeus.
Le rapport met ainsi en lumière plusieurs nouvelles initiatives majeures, comme des projets visant à améliorer la manière dont les passagers sont relogés en cas de retards ou d’annulations, à mieux planifier les aspects non aériens du voyage et à apporter une réponse opérationnelle plus cohérente entre les compagnies aériennes, les aéroports et les prestataires de services au sol.
Parmi les principaux enseignements de l’étude, 64 % des compagnies aériennes investissent dans de nouvelles technologies pour améliorer leur réponse aux perturbations. La principale raison des investissements des compagnies aériennes est « l’amélioration de l’image de marque » (70 %), bien avant « la réduction des coûts » (34 %)
Selon le fournisseur de données Infare, les perturbations des vols, déterminées en fonction des changements d’horaires, restent supérieures de 300 % aux normes historiques, alors que l’industrie aérienne continue d’être confrontée à une pénurie de compétences et à un retour rapide de la demande de voyages en avion dans toutes les régions du monde.
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