En avril 2020, l'aéroport de Bruxelles a traité 17.000 passagers contre 2,3 millions en avril 2019. Une chute de de 99,3% ! © Brussels Airport
C’est avec cette expression que Olivier Jankovec, directeur général d’ACI Europe, a résumé les chiffres catastrophiques du trafic aérien en Europe, au cours du mois d’avril 2020, premier mois plein de la crise du Covid-19.
Selon ACI Europe, les aéroports européens ont connu une baisse de 98,6 % du trafic passagers au cours du mois d’avril 2020 par rapport à la même période de 2019, ce qui a entraîné une perte de 202 millions de passagers. Le réseau européen de plus de 500 aéroports n’a accueilli que 2,8 millions de passagers en avril. Selon Olivier Jankovec, « ils ont perdu plus de 315 millions de passagers depuis le début de l’épidémie de COVID-19 et ils dépasseront le demi-milliard de passagers perdus avant la fin du mois de mai. »
ACI Europe redoute que, si cette hémorragie n’est pas enrayée, le préjudice soit irréversible. Il craint un « effet domino de grande envergure ». Par ailleurs, il souligne que les petits aéroports régionaux confrontés à des problèmes structuraux avant la crise sont d’autant plus exposés que leur trafic est généralement saisonnier. Les restrictions de voyage peuvent être encore plus lourdes de conséquences à leur niveau. « Au-delà des petits aéroports régionaux, la continuité des activités est un problème systémique pour le secteur aéroportuaire – les grands aéroports européens luttant également pour leur survie ».
ACI Europe constate que les états européens concentrent leurs efforts au transport aérien sur les compagnies. Il en appel à un soutien des aéroports, ce qui implique des dérogations temporaires aux principes de la Commission européenne. Il attire également l’attention sur les mesures sanitaires que s’apprête à publier l’EASA et qui de fait contraindront les aéroports à fonctionner qu’à 20 à 40% de leur capacité. ACI Europe redoute « des files d’attente de plusieurs centaines de mètres à chacun des principaux processus opérationnels de l’aéroport, tels que l’enregistrement, les contrôles de sécurité, les contrôles d’accès, etc. »
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Pas de panique sur la concurrence elle aussi a plat . La planète en est réduite comme avant les Ader Wright Blériot a l'heure des diligences , ça redémarrera tous ensemble , la réouverture de la restauration festive va relancer les restaurants volant qui ont toujours rusé sur les bonnes recettes , évidemment c' durement un peu lent .