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Transport Aérien – brèves

L’IATA plaide pour un dépistage systématique des passagers aériens au départ

Published by
Gil Roy

Un dépistage généralisé plutôt que des mesures de quarantaine localisées. Telle est la nouvelle croisade de l’Association du transport aérien international (IATA) pour tenter de relancer le trafic aérien international.

L’Association du transport aérien international (IATA) réclame « la mise au point et le déploiement d’une méthode rapide, précise, abordable, facilement administrable, adaptable et systématique de dépistage de la COVID-19 pour tous les passagers avant le départ, comme solution de rechange aux mesures de quarantaine, afin de restaurer la connectivité aérienne mondiale. » L’IATA va collaborer avec l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et les autorités de la santé pour mettre en place rapidement cette solution. Il s’agit de redonner confiance aux gouvernements afin qu’ils rouvrent leurs frontières.

« Tester tous les passagers rendra aux gens leur liberté de voyager en toute confiance. » IATA

Par rapport à 2019, les voyages internationaux sont en baisse de 92 %. L’IATA affirme que la baisse de chiffre d’affaires du transport aérien atteint déjà 400 milliards de dollars et qu’en 2020, les pertes nettes des compagnies devraient dépasser 80 milliards de dollars.

L’IATA ne croit pas que le dépistage de la Covid-19 doive devenir un aspect permanent de l’expérience de voyage, mais il sera probablement nécessaire à moyen terme pour la reprise des voyages aériens.

Selon l’IATA qui a réalisé une enquête d’opinion auprès des passagers, 65 % des voyageurs interrogés estiment que la quarantaine ne devrait pas être exigée si le test de Covid-19 d’une personne est négatif. 84 % pensent que le test devrait être exigé pour tous les voyageurs, et 88 % sont disposés à subir un test dans le cadre du processus de voyage.

Le dépistage avant le départ est l’option privilégiée d’IATA : « Les tests à l’arrivée minent la confiance des passagers puisqu’ils comportent un potentiel de quarantaine à destination en cas de résultat positif.«

L’IATA demande le développement d’ « un test satisfaisant les critères de vitesse, d’exactitude, d’abordabilité et de facilité d’utilisation qui pourrait être administré systématiquement sous l’autorité des gouvernements selon des normes internationales agréées. » L’Association se veut confiante. Elle estime que des solutions déployables devraient venir dans les prochaines semaines.

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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • Démarche louable de IATA. Même si la solution qu'ils réussiront à mettre en place n'est pas parfaite du point de vue sanitaire , dans la mesure où elle permettrait de faire venir les passagers dans les avions avec la certitude de ne pas être coincé à l'arrivée du vol ça serait un progrès. La situation d'aujourd'hui est intenable pour les cies et pour les passagers. Je la subis depuis le mois de mars sur mon ile antillaise, avec déjà 3 voyages personnels annulés vers la métropole depuis le mois de mai, pour cause de gros doutes quant à la durée totale des déplacements (incluant les risques de quarantaine ) .
    Egoïstement j'aimerais bien que les règles soient déjà prises au niveau national pour permettre une fluidité des échanges dans notre pays , où le soleil ne se couche jamais. La desserte de l'ensemble des DOM TOM pourrait être un bon test "grandeur nature" de règles efficaces, qui sont du ressort exclusif des autorités françaises, sans nécessité d'un accord global qui risque de prendre du temps.

  • Faudra que cela s'améliore pour la France au niveau des testes et qu'ils fassent les passagers à la liste des prioritaires.

  • Les mesures de « quarantaine », disparates, non homogènes, basées sur des tests PCR à la fiabilité déplorable (faux positifs, faux négatifs, non interprétables, etc), sans uniformisation des délais ni du point de départ (date du prélèvement, date d’analyse, date de début de symptômes éventuels) ne sont qu’une foutaise mise en place en mode panique totale. Il est évident que systématiser des tests rapides, et un protocole uniformisés pour les compagnies et passagers, ce serait logique. Et salvateur pour l’industrie du transport aérien, déjà bien mal en point, et qui devrait être épargnée de mesures bricolées. Les écologistes extrémistes s’opposeront à toute rationalisation, puisque la situation actuelle tue le transport aérien à petit bouillon. C’est ce qu’ils cherchent.

  • Aucune fiabilité dans les tests à ce jour.
    Méthodes invasives, voire traumatisantes.
    Un test rapide, fiable, et présentant une hygiène indiscutable à un coût modéré est encore utopique.
    Les études épidémiologiques démontrent que cette pandémie est médiatique et/ou politique.
    Faisons le ménage, ou subissons la crise.
    Au choix.

  • Les vœux de IATA d'obtenir rapidement un moyen dépistage du covid qui soit fiable et facile d'utilisation sont un rêve inaccessible. Pour preuve, les tests PCR pratiqués par les autorités sanitaires sont de plus en plus critiqués par de nombreux médecins qui ne font que constater le nombre croissant de cas positifs qui sont porteurs d'un virus inactif car conséquence de la première vague de février/mars. Ces cas positifs ne sont plus contagieux et n'ont plus aucun symptôme. Ayant bien étudié la question, j'affirme que les autorités sanitaires ne savent toujours pas ce qu'est un virus, et que seuls certains spécialistes qui ne sont pas écoutés par les autorités, savent réellement ce qu'est un virus.

    • Bonjour, c'est ce que je cherche à savoir. Si je comprend votre réponse, quelqu'un ayant eu le Covid en mars (peu importe le niveau de gravité) peut être testé aujourd'hui positif?
      Merci d'avance.

  • 6 mois de délais pour prendre en compte une nouvelle menace , le transport aérien n'est pas "agile" : 400 milliards d'US $.
    Les CEO des compagnies ont perdu toute légitimité à diriger leurs entreprises.
    La direction d'entreprise ou d'organisme ayant des obligation de résultats doivent etre confiée a des personnes qui ont une experience du "terrain" et pas a des managers qui sont des champions de la conceptualisation et la manipulation de courbes de Gauss.

    Le transport aérien et la santé impose une démarche empirique et non pas scientifique;

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