Le mardi 22 mars 2016, suite à l’attentat commis dans le hall des départs de Bruxelles-Zaventem, l’aéroport a été immédiatement fermé, et les avions déroutés vers les plates-formes voisines. Le premier vol qui s’est posé à Lille-Lesquins arrivait de Rome. Il était opéré par Brussels Airlines.
En une semaine, Lille a ainsi traité 292 vols supplémentaires. Outre les vols déroutés du 22 mars, la quasi totalité de cette activité additionnelle est liée à la décision de quatre compagnies de transférer leurs opérations de Bruxelles à Lille : easyJet, Vueling, Aegean Airlines et Air Algérie. Pour faire face aux fortes affluences générées par ce trafic, Aéroport de Lille et ses partenaires (assistants aéroportuaires, prestataires des contrôles Sûreté, services de l’Etat) ont largement mobilisé leurs effectifs. Il a fallu en effet s’organiser en 24 heures seulement.
« Grâce aux renforts spontanés de nombreux équipiers et des personnels administratifs volontaires qui se sont relayés pendant toutes les fêtes Pascales, Aéroport de Lille a pu traiter plus de 400 vols, dont 40 à 44 mouvements supplémentaires par jour en moyenne, sans surcharger ses infrastructures ni dégrader les temps d’escale », déclare Edouard Aulanier, responsable de la communication de l’aéroport de Lille où plus de 35.000 passagers ont été accueillis durant le week-end prolongé.
Aéroport de Lille a décidé de maintenir ce dispositif exceptionnel aussi longtemps que nécessaire en soutien des compagnies aériennes qui ont positionné leurs opérations provisoirement à Lille. Cette situation risque de se prolonger puisque Brussels Airport ne devrait remettre en service progressivement que 20% de ses capacités et que la priorité sera donnée à Brussels Airlines. Actuellement, les tests du nouveau dispositif d’accueil et d’enregistrement des passagers est en cours. Aucune date de reprise du trafic n’est encore arrêtée.
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