Lufthansa obtient le feu vert pour racheter ITA Airways

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Fabrice Morlon

ITA Airways a débuté ses opérations le 15 octobre 2021 et compte actuellement environ 4 860 employés. Basée à Rome, la compagnie a transporté près de 15 millions de passagers l'année dernière et dispose d'une flotte de 96 avions Airbus, dont 23 long-courriers et 73 court-courriers. ITA Airways dessert actuellement 69 destinations. © Lufthansa Group

Après 3 ans de négociations, la Commission européenne a donné son accord à Lufthansa Group pour le rachat, partiel dans un premier temps, de la compagnie italienne ITA Airways. Lufthansa Group devient actionnaire minoritaire avec 41% de participation, en attendant de racheter l’intégralité de l’héritière de feu Alitalia en 2025.

Lufthansa Group est autorisé par l’Europe a entrer au capital de la compagnie italienne ITA Airways (Italia Transporto Aero) pour 41%. L’actionnaire majoritaire reste, pour l’instant, le ministère italien de l’économie et des finances.

D’après le communiqué de presse de Lufthansa Group, la transaction devrait être finalisée au quatrième trimestre 2024, pour un montant de 325 millions d’euros. Des options pour l’acquisition des actions restantes d’ITA Airways ont été convenues entre Lufthansa Group et le ministère italien de l’économie, qui peuvent être exercées à partir de 2025 au plus tôt d’après le même communiqué.

À l’issue de cette opération, ITA Airways deviendra la sixième compagnie aérienne à être intégrée au groupe Lufthansa, tout en conservant sa marque ITA Airways.

Lufthansa Group regroupera bientôt 6 compagnies aériennes : Lufthansa, Swiss, Austrian Airlines, Brussels Airlines, Eurowings et ITA Airways, qui représentent au total près de 100.000 employés. © Lufthansa Group

Après d’intenses négociations avec la Commission européenne, les parties se sont mises d’accord sur un ensemble de concessions de manière à permettre une concurrence d’exister. Il s’agit notamment du transfert de créneaux horaires à l’aéroport de Milan-Linate à un concurrent pour le trafic court-courrier. Des vols supplémentaires opérés par des concurrents au départ de Rome vers les plates-formes européennes permettront également d’améliorer l’offre sur les liaisons long-courriers au départ de Rome et à destination de l’Amérique du Nord.