En avril 2015, Lyon-Saint Exupéry enregistre une croissance de son trafic (766.062 passagers) de +8,2% par rapport à avril 2014. L’aéroport lyonnais bénéficie notamment de l’offre des 10 nouvelles lignes de son programme Eté 2015, dont les premières ont été lancées fin mars. La période est favorisée également par des augmentations de sièges via un plus grand nombre de vols opérés ou un changement d’appareils offrant une plus grande capacité. C’est le cas notamment sur Tel Aviv que Transavia propose...
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2 commentaires
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Lyon-Saint Exupéry se redresse en 2015
les taxes aéroportuaires ont parait-il découragé Wizzair de s’implanter à LYS, dommage car cette compagnie est très apprécié des touristes et hommes d’affaires et e choisi l’aéroport de BALE/ MULHOUSE . Easy jet ne joue pas vraiment le jeu et en clôturant NICE a donné à AF la possibilité de mettre en ligne des A 320 sur cette ligne mais a retiré une fréquence qui était bien utile au moins les week-end .
Un des problèmes de LYS est également le nombre d’aéroports secondaires très proches ( St Etienne, Grenoble, Chambéry) qui nous retire des passagers .
la désertion d’ AF qui devient AIR ILE DE FRANCE a fait fermer des lignes de 3° niveau ( Rouen, Le Havre, Tours, Rodez, Castres, Agen, Reims) et n’ a fait que conforter COINTRIN et sera très difficile de reconquérir des places de marché
Lyon-Saint Exupéry se redresse en 2015
Bonne nouvelle, le trafic augmente… mais le nombre d’escales nouvelles ne correspond pas exactement au nombre des ces « nouvelles lignes » mentionnées, qui sont créées sur des axes déjà desservis par d’autres compagnies, à l’exception de Cracovie (en saisonnier par easyjet) et Cologne (par Twinjet).
Montréal ? Saisonnier… Il est loin le temps (1992…) où Air Canada assurait la ligne toute l’année…
Athènes ? Saisonnier (alors que Marseille l’est toute l’année !)
Quant à Transavia, qui disait desservir Tel-Aviv toute l’année, et qui est passée de 1 vol à 2/semaine dernièrement, son site montre l’arrêt des vols fin octobre prochain… et rien pour hiver/printemps/été 2016.
Ou bien la compagnie n’a pas encore programmé ces vols, ou bien les espoirs de remplissage ont été déçus ?
Quant au reste de l’Europe Nord et Est, il reste encore pour les Lyonnais et Rhônalpins un vaste trou noir (Varsovie, Budapest, Bucarest, Hambourg, Copenhague, Moscou, Stockholm… toutes desservies autrefois…).
Sans doute faut-il se faire une raison, et considérer que le trafic est insuffisant ?
Dommage : Vueling, par exemple, qui s’installe sur Lyon-Rome (en concurrence avec Air France et easyjet ! ), n’aurait-elle pas intérêt à s’installer sur ces destinations sans aucune concurrence ?
Et WizzAir, qui crée à Bâle-Mulhouse (5 millions/an) ces lignes que les hommes d’affaires, mais aussi les touristes, attendent au départ de Lyon, sur l’ Europe de l’Est ?
Et easyjet, qui vient de fermer Lyon-Bruxelles et Lyon-Nice, qui a une base à Lyon depuis 2008, et qui n’a ouvert aucune ligne régulière depuis au moins 4 ans ?
Et Ryanair, que l’aéroport a délaissé au profit d’easyjet , n’aurait-elle pas sa place aussi sur certaines destinations ? Varsovie, par exemple, qui ne nécessite sans doute pas de vol quotidien, ou Budapest, Stockholm, pour les mêmes raisons ? Mais dans le cas de cette compagnie, , on peut supposer que sa réputation rebute les responsables Lyonnais…
Et Volotea, qui ne veut pas dans son réseau d’aéroports « majeurs », comme elle dit ?
A moins que Saint-Exupéry fasse partie de cette catégorie ?
A 8,5 millions de passagers en 2014, on est loin de ce titre ronflant…
Si la récente polémique mettant en cause l’excès de centralisation du réseau d’Air France à Roissy, est légitime, et si Lyon doit aussi envisager la création de lignes intercontinentales (Shanghaï, New-York…) il n’en reste pas moins que la puissance, l’attractivité d’un aéroport, et donc les retombées économiques et touristiques, c’est aussi et surtout grâce à son réseau « proche » que tout cela se fait.
Milan, (30 millions/an), Barcelone (25 millions/an), possèdent ce réseau fin sur l’Europe et ses alentours, qui fait défaut à Lyon.
Mais la capitale de la future région Auvergne-Rhône-Alpes, ne joue manifestement pas dans la même catégorie.
Il faudra sans doute encore longtemps passer par le hub de Roissy. Air France (Air-Ile-de-France ?) a encore de beaux jours devant elle, sur ce plan-là en tout cas.
Un de ses responsables a clos le sujet en déclarant : « Si les moyens et longs-courriers n’étaient pas connectés aux villes de Province pour augmenter le remplissage des avions, le nombre d’escales possibles (parce que rentables) au départ de Roissy descendrait de 114 à 20… ». Fermez le ban !