Les problèmes à résoudre pour faire voler en milieu urbain des taxis autonomes ne sont pas qu'aérodynamiques… © Embraer
Dans un livre blanc d’une soixantaine de pages, Egis apporte des éléments factuels pour tenter de répondre, de manière dépassionnée à cette question.
Entre ceux qui affirment que les taxis volants autonomes sont un leurre et ceux qui rêvent de sillonner les mégapoles par les airs, le débat est animé. En proposant un livre blanc intitulé « Mobilité urbaine aérienne, rêve ou réalité », Egis tente, en 62 pages, de l’éclairer. Ce spécialiste français de l’ingénierie de la construction et des services à la mobilité, qui a un pied dans le monde aéronautique, dresse l’inventaire des questions auxquelles il faut apporter des réponses avant d’envisager de remplir le ciel de taxis volants et d’ériger au cœur des villes des infrastructures adaptées. Le problème est complexe parce qu’il est à la croisée de problématiques, aussi diverses que ardues. Il fait non seulement appel à l’aéronautique, mais aussi à l’architecture, à l’urbanisme, ou encore à la sociologie.
Pour l’illustrer, Egis présente deux cas de figure opposés quant à l’approche de l’intégration des taxis volants dans une ville. Le premier porte sur une ville nouvelle qui pourrait être Shenzhen, en Chine : « une agglomération relativement récente, ce qui permet à l’UAM de s’installer dès le début dans les infrastructures et le tissu urbain ». Le second est une ville ancienne, comme Paris, avec un environnement déjà très contraint dans lequel l’UAM doit trouver à s’intégrer.
Egis recense environ 300 projets de taxis volants autonomes de type eVTOL, engin électrique à décollage et atterrissage vertical. 24 seulement ont déjà effectué un premier vol. Il note aussi qu’en moyenne, un milliard de dollars sont investis chaque année dans ce domaine. Pandémie ou pas. La question de l’avenir de la mobilité urbaine aérienne est donc légitime.
Télécharger le livre blanc « Mobilité urbaine aérienne, rêve ou réalité »
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Que d'argent, d'énergie et de talents investis dans ces fantasmes de "mobilité douce" qui n'ont en réalité aucune douceur..... Toutes ces belles illustrations "vue d'artiste- non contractuelle" font rêver le bon peuple, mais personne ne lui dit, au banlieusard, au smicard, au chômeur, à la mère de famille, que seuls une poignée de riches, voire d'ultra-riches, pourront utiliser ces joujoux high-tech qu'eux-mêmes devront se contenter de regarder du fond de leurs wagons RER surpeuplés....
"... eux-mêmes devront se contenter de regarder du fond de leurs wagons RER surpeuplés…."
Et de les écouter zonzonner au dessus de leurs têtes. Sûr que ça va autant leur plaire que nos petits avions :-)