La base parisienne de Norwegian est rattachée à une filiale irlandaise de la compagnie norvégienne. © Norwegian
En 2019, Norwegian Air Shuttle a manqué son objectif de retour aux bénéfices et ce malgré un chiffre d’affaires de 43,5 milliards de couronnes (4,3 milliards d’euros) en hausse de 8%. La compagnie à bas coûts a échappé de peu à la faillite notamment en levant des fonds à trois reprises ces 20 derniers mois. Elle n’est pas encore sortie d’affaire malgré des signes encourageants notamment des résultats en nette amélioration en 2019.
Economies drastiques
Norwegian a renégocié les livraisons d’appareils et...
6 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
Norvegian n’est pas vraiment une compagnie low cost. Un comparatif régulier avec les compagnies traditionnelles permet de le vérifier. En général c’est effectivement très légèrement favorable à Norvegian mais sa nouvelle politique hypocrite des bagages cabines fait basculer la balance.
J’ai pris 18 fois des vols norvegian en 2019 mais c’est terminé
Je vois de nombreux commentaires négatifs Sur Norwegian, personnellement j’utilise régulièrement cette cie pour me rendre à DENVER, billets pas chers, jamais de Retards et vols Directs. La seule fois où j’ai changé de transporteur c’etait American Airlines : 4h30 de retard à l’arrivée et toujours pas d’indemnisation.
Alors longue vie à NORWEGIAN.
,
Les compagnies low-cost sont basé sur un concept pragmatique : les passagers veulent aller (vite) d’un point A à un point B, donc en avion, en étant assis, et en un minimum de temps (embarquer vite par exemple). Le reste n’est qu’accessoire et superflu.
Prendre l’avion comme on prend le métro.
C’est un peu comme les voitures Logan : un volant, 4 roues, deux à quatre sièges. C’est tout, et ça se vend comme des petits car du coup cela coûte pas le prix des accessoires dont on se sert peu ou pas…
C’est le bon coté des low-cost, mais cela n’empêche que ce n’est quand même pas gratuit pour être rentable.
Sauf que le marché de volume (peu de marge unitaire mais un grand volume diffusé) entraine deux phénomènes assez peu prisés, par les temps qui courrent :
– la concentration – car à ce jeu là c’est l’entreprise de la plus grande taille qui l’emporte (effet de seuil sur les coûts de production) en rachetant souvent les seconds et suivant
– la chasse aux coûts – par de l’automatisation et de l’intensif à tous les étages avec, en corolaire du travail peu qualifié et donc peu rétribué. (pas écolo non plus)
Les CPL se font suffisement entendre à ce sujet.
En France nous devons penser à nous différencier par le haut de gamme, le haut de la chaine de valeur (modèle Helvétique), si nous souhaitons garder notre rang.
Il faut donc suffisement de consommateurs pour chaque niveau de gamme et donc du pouvoir d’achat,… mais ça ne marche pas si personne crée de valeur. A moins de la trouver dans le sous-sol, sous le sable par ex.
Les métiers de la transition énergétique et les ENR seraient de bons secteurs pour opérer la réindustrialisation et s’assurer d’un futur avec des redistributions, y compris vers les métiers les moins qualifiés.
Sachant qu’on ne peut pas vraiment faire davantage avec l’aérospacial…
Wow, phrase importante et impressionnante que j’ai noté : Norvegian dit « En 2019 Norwegian a pris une nouvelle trajectoire et modifié sa stratégie afin de passer de la croissance à la rentabilité » !
Hébé, moi ça me jette un froid… On est loin de la gestion « en bon père de famille », non ?
On croit, on grandit à marche forcée, et on verra plus tard si on est encore vivant ?
Pas étonnant que les low-cost coulent toutes actuellement !
Norwégian a en quelque sorte déjà gagné la manche.
(meunon pas le Channel !)
Pour démarrer l’enjeu est la prise de marché en resistant aux concurrents.
Cela veut dire capitaliser sur des éléments « en dur » (considérés par les banques) tels que parts de marchés, équipements, lignes, slots,… pour assoir la compagnie sur une trajectoire qui puisse être financée par des prêts ou de l’investissement.
Après la disparition des ses concurrents, les norvégiens passent directement à l’étape retour sur investissement, en positionnant l’offre sur rentabilité, pour dégager de l’autofinancement.
Attention toutefois de ne pas rejoindre trop vite les prix des compagnies « historiques », ce qui signifirait entrer en contact direct avec elles, sans avoir forcément toutes les armes pour s’y frotter… mais ça, sans doute, ces Vikkings savent faire.