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Réfection estivale des taxiways toulousains

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Martin R.

Les équipes de l’aéroport Toulouse-Blagnac profitent de l’été pour engager la rénovation des taxiways, ces voies de circulation qui relient les pistes aux parkings avions de Blagnac 1 (l’aérogare dédiée à l’aviation d’affaires) et Blagnac 2 (l’aérogare grand public).

La totalité des couches qui composent la bande de roulement est retirée, pour remettre à neuf ces voies dont certaines portions furent construites en 1963. « Nous refaisons tout : la voirie, l’assainissement et le balisage, détaille Marie-France Espié, chef de projet à la Direction technique de l’aéroport. Dans une logique identique à celle du chantier de la piste 14L/32R, en 2013, nous avons privilégié un assainissement qui favorise l’infiltration des eaux pluviales dans le sol, pour minimiser les rejets vers le réseau public, et nous plaçons des feux LED, plus économes, pour notre balisage ».

Le chantier a débuté fin juin et durera jusqu’au 24 septembre, pour sa première phase. La surface à traiter est en effet conséquente, obligeant le groupement retenu (Eurovia-Barde Sud-Ouest et Valentin TP) à poursuivre les travaux lors de l’été 2016, pour ne pas perturber le trafic aérien. Quatre-vingt personnes travaillent chaque jour sur ce chantier long de 1,5 km et large désormais de 25 m (22.50 m auparavant), pour se conformer à la nouvelle règlementation européenne EASA mais aussi permettre à l’Airbus A380 de manœuvrer sans perturber le trafic.

La rénovation des taxiways de Toulouse-Blagnac a généré 18.000 m3 de terrassements

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Martin R.

Martin R. est le développeur et webmaster d’Aerobuzz depuis sa création en 2009. Développeur de formation, il a fait ses classes chez France Telecom. Il lui arrive d’oublier ses codes le temps de rédiger un article sur un nouveau produit multimedia ou sur un jeu.

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  • Réfection estivale des taxiways toulousains
    Bonne chose, cette mise aux normes des taxiways ! Ce qui démontre que le projet d'un nouvel aéroport dans les vignes du Frontonnais est définitivement abandonné. Les Toulousains aiment les avions et désirent garder leur aéroport à quelques encablures du centre ville. En fait, le projet d'une autre plateforme était téléguidé en sous-main par Airbus qui souhaitait se garder Blagnac pour ses propres activités.
    Peut-être que les Nantais, qui - merci, Monsieur Heyraud ! - nous ont refilé leur "Machine" qui empoisonne le projet Montaudran, devrait en prendre de la graine.
    C'est un fait, les avions de ligne sont de moins en moins polluants : moins bruyants et montant plus vite. C'est leur exclusion des villes qui engendrent, outre les dépenses supplémentaires, plus de pollution, directe pour les cultures, indirecte par les consommations des véhicules des usagers.

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