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Transport Aérien – brèves

Ryanair veut verdir sa consommation

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Jérôme Bonnard

La compagnie low-cost irlandaise projette de créer un centre de recherche en carburant durable avec le Trinity College à Dublin. Ryanair souligne que ce projet devrait employer 6 personnes pour un démarrage à l’été 2021.

Il s’agit plus précisément d’un don de 1,5 millions d’euros de la part de Ryanair au Trinity College, afin de débuter les recherches et éclairer les politiques des différents gouvernements européens et internationaux pour rendre l’aviation écologiquement et économiquement durable. Le projet vise à monter une équipe de recherche multidisciplinaire sur les Carburants Durables d’Aviation (SAF) et les systèmes de propulsion aéronautique Zéro Carbone.

En parallèle, la low cost s’est engagée à opérer 12,5% de ses vols avec des carburants durables d’ici 2030. Dans son communiqué, elle renouvelle au passage son soutien à Boeing et son 737 Max, un « avion dernier cri qui, combiné à cet investissement, réduira considérablement l’empreinte CO2 et la nuisance sonore de la compagnie au cours de la prochaine décennie. »

Près de deux mois plus tôt (3 mars 2021), Ryanair avait annoncé rejoindre « Fueling Flight », une initiative européenne lancée en début d’année par un groupe de compagnies aériennes dont Air France et Easyjet, la Fondation Européenne pour le Climat et la Fondation ClimateWork visant à promouvoir les SAF.

Le transport aérien s’est fixé pour objectif de réduire d’ici à 2050 ses émissions de CO2 de 50% par rapport à leur niveau de 2005. Mais la faisabilité économique et opérationnelle d’une filière de biocarburants aéronautiques durables (SAF) reste encore à prouver. Dans sa feuille de route, la France vise à intégrer 5% de ces biocarburants dans le transport aérien en 2030. JB

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Jérôme Bonnard

Journaliste polyvalent, à la fois rédacteur et vidéaste, Jérôme a couvert tous types d'actualités pour la télévision en France comme à l'étranger et a été co-finaliste du Prix Albert Londres en 2012 pour sa couverture du conflit Libyen. Il est passionné par tout ce qui vole depuis son plus jeune âge et pilote sur ULM 3 axes. Il écrit pour Aerobuzz.fr depuis 2018, et co-anime la nouvelle émission JumpSeat sur Twitch, il travaille sur des nouveaux médias et enseigne le reportage vidéo en écoles de journalisme.

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  • Bravo pour l'oxymore carburant durable et plus encore pour ceux qui vont devoir plancher sur l'équivalant de l'utopie du mouvement perpétuel.
    Après nous faire croire que le 737 c'est le must de la sécurité des années de la 2CV(excellente voiture au demeurant et que l'on peut assurer comme voiture de collection) on arrête pas le progrès économique !
    Mais au fait c'est quoi un progrès ?

    • Les SAF existent déjà et sont utilisés depuis plusieurs années, rien d’utopique ici, et l’avantage c’est qu’il existe plein de façons de les produire. La question maintenant c’est surtout d’en faire baisser les coûts, pour qu’ils deviennent plus intéressants d’un point de vue économique et puissent être adoptés le plus massivement possible. Comme sur toute technologie pas encore totalement mature il faudra un certain temps pour que les choses s’organisent. Mais je ne pense pas qu’on puisse parler d’utopie. C’est à court terme la principale solution pour faire baisser les émissions du secteur. Les choix de certaines compagnies d’aller au delà des exigences réglementaires sont donc encourageants pour aider la généralisation des SAF.

      Pour le 737 ils parlent uniquement de l’empreinte environnementale dans l’article, et effectivement le Max est un appareil efficient grâce en particulier aux LEAP-1B.

    • Ce qui compte ici c’est la consommation, les émissions.

      Et le Max permet à Ryanair de consommer environ 14% en moins par rapport à un NG. Grace à ses CFM Leap-1B, ses nouveaux winglets, son nouveau cône de queue notamment. Tout en transportant 8 passagers en plus. Donc la consommation par passager baisse quand même de manière non négligeable.

      Et à cela il faut rajouter l’utilisation de SAF qui va se généraliser à l’avenir (qui pour le coup n’a rien à voir avec l’appareil mais qui va permettre d’améliorer encore ces résultats environnementaux).

  • Très bien de voir que des compagnies s’engagent au delà des objectifs gouvernementaux.

    12,5 % de SAF en 2030 vs 5 % demandés par la France. Encore une fois le secteur démontre qu’il est capable d’évoluer et d’innover et que ce n’est pas le régulateur qui fait avancer les choses mais bien les acteurs du secteur.

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