Les aires de stockage de Tarmac Aerosave comptent de nombreux quadriréacteurs dont la crise Covid-19 accélère la fin de carrière. © Tarmac Aerosave
Avec bientôt 250 avions répartis sur ses trois sites, soit près d’une centaine de plus depuis le début de la crise du Covid-19, les capacités de stockage de Tarmac Aerosave sont proches de la saturation.
Fin décembre 2019, Tarmac Aerosave avait en stock 150 avions à Tarbes, Toulouse-Francazal et Teruel. En avril 2020, il est passé à 170 avions, et en juin, il devrait atteindre entre 230 et 240 avions, soit 90% de la capacité totale qui est de 250 avions. Les opérations de maintenance et les recyclages non urgents ont été reportés, les parkings réorganisés en reculant les avions déjà stockés en long terme.
Début avril, pour faire face au flux des arrivées, certains recyclages ont au contraire été avancés, pour libérer de la place sur les parkings. Le spécialiste européen du stockageTarmac Aerosave est filiale d’Airbus, Safran et Suez a pu ainsi augmenter de 25% sa capacité d’accueil mais il affichera bientôt complet si d’autres solutions ne sont pas trouvées.
Les quadriréacteurs d’Air France, British Airways ou encore Lufthansa sur le tarmac de Teruel en Espagne . © Tarmac Aerosave
Tarmac Aerosave doit se préparer à accueillir les avions des loueurs. La deuxième vague… © Tarmac Aerosave
L’urgence est d’autant plus grande qu’il se prépare à accueillir les avions des sociétés de leasing (propriétaires d’environ 50% de la flotte mondiale) rendus par des compagnies défaillantes ou en cours de réduction de flotte. Pour cela, Tarmac Aerosave accélère ses travaux d’extensions de parkings et étudie l’ouverture de nouveaux sites qui pourraient être opérationnels en juin prochain.
Il est probable que la moitié de la centaine d’avions reçus reste en stockage un an, voire plus, précise la société. C’est évidemment le cas des gros porteurs quadriréacteurs (Boeing 747 de British Airways, Airbus A380 d’Air France, B747, A380 et A340 de Lufthansa) dont le Covid-19 est en train de sonner l’heure de la retraite anticipée.
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C' comme si il n' y avait plus de pétrole sur Terre pour voler ou pire plus d' atmosphère comme sur Mars ? La nature joue un mauvais tour a l' industrie des humains , mais comme au poker il faudra se remplumer ... On a toujours les plumes !
Si les voyages ne deviennent que moyen courriers , on pourrait les transformer en concerts volant et gastronomique !