Dopé par son trafic low cost, Bordeaux-Mérignac poursuit son envolée
En 2016, la liaison avec Paris-Orly représentait 17% du trafic total de l'aéroport de Bordeaux. C'est cette ligne qui est cannibalisée par le TGV. © Gil Roy / Aerobuzz.fr
En novembre 2017, l’aéroport Bordeaux-Mérignac enregistre un effondrement de -25% de son trafic avec Paris. Malgré une anticipation de longue date, le phénomène freine fortement la croissance de la plate-forme bordelaise.
C’est de bonne guerre. L’aéroport de Bordeaux met en avant le bond de +26,3% de son trafic international, dans son bilan mensuel de novembre 2017. Il ne peut évidemment pas occulter le recul tout aussi impressionnant du trafic parisien (-25%) qui, compte tenu du poids qui était le sien il y a encore quelques mois (28% du trafic total), tire vers le bas, le trafic domestique (-10,3%). Au final, Bordeaux affiche en novembre 2017, une hausse de +3,2% de son...
5 commentaires
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pour tous trajets inferieurs a quelques 1000 km , le train est juste genial. pas de pertes de temps aux aeroports , directement dans la ville avec des transports en commun plus faciles et disponibles, pas de perte de temps aux enregistrements et files d attentes a la securite. moins bruyant , plus de places, de belles contrees traversees etc etc , prix inferieur etc etc etc …. et c est un pilote qui vousle dit. Par contre juste et c est as rien de d en parler , est ce que ces grandes lignes tgv seront vraiment rentabilisees un jour ?
Il faut dire que Montparnasse – Bordeaux downtown en 2 heures pour 100 Euros, il n’y a pas de questions à se poser.
Et ce n’est pas un avion VTOL équipé de 25 ventilateurs électriques alimentés à la graisse d’alambic qui changera la donne…
La bonne question me semble plutôt :
– Est il encore besoin de liaisons aériennes quand le train met moins de temps que l’avion (au global) pour se rendre de France en France ?
Ne serait ce pas un bon moyen de diminuer la charge de Roissy en combinant train + avion et en utilisant nos aéroports que vers l’étranger.
Faut quand même savoir que le train est ultra subventionné par le contribuable, donc plus de train, c’est plus d’impots
Logique. Dès que le train annonce des parcours réduits à 2 heures, le marché de l’avion est très impacté. Et plus encore depuis le renforcement des mesures de sécurité dans les aéroports.