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Un Boeing 737 de Ryanair détourné en Biélorussie

Il y avait 170 personnes à bord du 737-800 de Ryanair détourné par la Biélorussie. © Ryanair

Le 23 mai 2021, un 737 qui reliait Athènes à Vilnius (vol FR4978) a été intercepté par un Mig 29 biélorusse alors qu’il survolait la Biélorussie pour le forcer à se poser à Minsk, capitale de la Biélorussie.

Le Boeing 737-800 assurait le vol FR4978, entre Athènes et Vilnus. Il avait décollé à 10h29 de la capitale grecque et devait se poser en Lituanie, vers 13h00. Il a été intercepté dans l’espace aérien biélorusse sur ordre du président de Biélorussie. Ce détournement lui a permis d’arrêter un de ses opposants, le journaliste Roman Protassevich (26 ans).

Selon un porte-parole de Ryanair, l’équipage du vol FR4978 a été informé par les autorités biélorusses d’une potentielle menace à bord. Ce détournement...

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18 commentaires

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  • 22 octobre 1956 , la chasse française intercepte le DC3 de Ben Bella qui se rendait de Dakar à Tunis ,pour le faire poser à Alger. On a bonne mine là de « s’indigner ».

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  • https://www.lesechos.fr/monde/europe/la-bielorussie-force-un-avion-a-atterrir-et-arrete-un-opposant-present-a-bord-1317406

    (…)L’Otan a demandé une enquête internationale et l’Organisation de l’aviation civile internationale, organisme rattaché à l’ONU, a avancé que l’atterrissage forcé « pourrait être une violation de la Convention de Chicago », qui protège la souveraineté de l’espace aérien des nations.(…).

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  • Communiqué de presse conjoint de l’IFALPA et de l’ECA émis le 24 mai 2021.

    L’International Federation of Air Line Pilots’ Associations (IFALPA) and the European Cockpit Association (ECA) partagent pleinement les préoccupations exprimées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) concernant l’atterrissage forcé du vol Ryanair 4978 à Minsk, en Biélorussie, le 23 mai 2021. « Les pilotes sont préoccupés par le fait que l’intervention de l’armée de l’air biélorusse a été décidée pour des raisons politiques, en violation de la Convention de Chicago, et constitue un acte d’ingérence illégale, portant toutes les marques d’un détournement d’avion parrainé par l’État.

    Nous demandons une enquête indépendante sur cet événement et une réponse immédiate et appropriée des autorités de sûreté et de sécurité. Cet acte d’ingérence illégale sans précédent va potentiellement bouleverser toutes les hypothèses sur la réponse la plus sûre à apporter aux alertes à la bombe en vol et aux interceptions. Sans confiance et sans informations fiables de la part des États et des fournisseurs de services de navigation aérienne, la gestion de ces deux types d’événements devient beaucoup plus risquée.

    L’IFALPA et l’ECA soulignent que le commandant de bord a toujours la meilleure vue d’ensemble de la situation réelle à bord et doit pouvoir réagir en fonction du niveau de risque, indépendamment des circonstances extérieures. Toute mesure prise par les États pour faire face à une menace spécifique devrait renforcer la capacité de l’équipage à évaluer la situation de manière approfondie.

    Toute intervention militaire contre un avion civil constitue un danger délibéré pour la sécurité des passagers et de l’équipage. L’IFALPA et l’ECA demandent instamment aux États et à la communauté aéronautique internationale d’enquêter et de prendre des mesures rapides pour éviter que de tels événements ne se reproduisent. Nous demandons également à la compagnie aérienne de fournir un soutien total aux pilotes et au personnel de cabine à bord, à la fois pendant l’enquête à venir et concernant leur bien-être physique et mental après un tel événement difficile et stressant.« 

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    • Vu le genre de Ryanair – un peu comme les compagnies du Golfe – les pilotes devraient avoir droit à un simu la semaine prochaine, des fois qu’ils ne sachent plus faire un ILS mono après ça, et qu’on puisse peut-être même les vider… Voilà pour le support !
      Les PNC auront trois jours off.

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  • Et bien sûr les instances européennes incapables, n’ont même pas exigé la libération immédiate du journaliste, ce qui était la seule chose à faire (ou du moins la première)…
    Tant cette interception pour « scandaleuse » ou « osée » qu’elle soit, est aussi pratiquée par les occidentaux.
    Et risque de correspondre au droit international (droit d’appréhender un aéronef dans son espace aérien, surtout en ces temps de lois anti-terroristes et de juridictions d’exception…)

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  • par Claude DUVIVIER

    Interdisons tout survol et atterrissage en au sein de la CEE.
    J’ai un gros doute car on est même pas  » fi hu » de se mettre d ‘accord pour lutter contre un virus , alors pour le reste!!!!!

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    • La santé n’est pas aux mains de l’Europe et cela est une exigence de la France depuis des lustres.

      Alors que des pays auraient été prêts à remettre en question les institutions pour une harmonisation douce de la santé il y a quelques années, la France refuse une remise en question de la sécurité sociale, alors que ce pays (la population) assume le déficit financier chronique du pays.

      Quel pays européen en dehors de l’Allemagne pourrait assumer une sécurité sociale comme celle qu’assument la France et la gabegie financière qui l’accompagne.

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  • En quoi cela nous concerne-t-il ?
    D’autant plus qu’après avoir scandaleusement dérouté un avion présidentiel en 2013 pour obéir aux Américains (le Falcon 50 du président de la Bolivie) je trouve qu’on n’a franchement pas de leçons à donner. Comme d’avoir jadis honteusement bombardé et demenbré Yougoslavie et Serbie, et maintenant prétendre défendre « l’intégrité territoriale » de l’Ukraine… Tout se tient, et tout se paye un jour. Moi personnellement j’aime bien les pays qui résistent aux Américains.
    Au moins en Biélorussie on ne risque pas de rencontrer la famille Traoré.
    J’y ai été, figurez-vois, et j’ai bien aimé. Manque juste un bord de mer.
    Revenons à l’aéronautique : cet incident met peut-être en lumière la faiblesse de ce genre de compagnie aérienne, transnationale et mercantile au point de ne pouvoir s’exprimer lorsqu’on lui déroute un avion…
    Et sinon, remarquons que dans un cas voisin (l’A320 que des pitres d’une compagnie bien connue étaient allés poser a Damas il y a quelques années, au plus fort du conflit, au lieu de Beyrouth) le président pourtant honni Bachar el-Assad avait eu l’élégance de laisser repartir tout le monde (certains passagers libanais à bord avaient eu très peur pour leur vie, à juste titre – malgré les PNC qui leur disaient « on maitrise mieux que vous la situation » – et en dépit de la liste des passagers transmise aux Syriens par le CDB, n’est pas Bacos qui veut)

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    • Le Falcon 900 Bolivien avait reçu une interdiction de survol de l’espace aérien Allemand parce qu’il convoyait une personne qui avait révélé des milliers de secrets défense, mettant en danger des centaines d’agents américains.
      Dans le cas de l’avion de Ryanair on est loin de cela, il s’agit du détournement par la force d’un avion de ligne avec un plan de vol déposé et validé, dans le but d’arrêter un journaliste d’opposition au pire dictateur du continent européen

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      • Ce Falcon ne convoyait personne…. sauf le président bolivien, petit pays sur lequel on pensait s’essuyer les pieds. Le président Morales fut quand même retenu 13 heures au sol contre son gré – ce fut un désastre diplomatique, notre pays apparaissant pour ce qu’il est devenu depuis une quinzaine d’années, une colonie américaine.
        On ne déroute pas un avion présidentiel, un point c’est tout.
        Et donc on relativise cette histoire de Ryanair.
        Maintenant si vous vous sentez plus américain que Français, c’est votre affaire.

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  • Un acte de piraterie aérienne dont, hélas, la dénonciation par les occidentaux ne convaincra pas grand monde, ceux-ci ayant pratiqué de même le 3 juillet 2013 sur l’avion présidentiel bolivien (!) à la demande des américains pour tenter de mettre la main sur Edward SNOWDEN (comme quoi ils sont aussi irrespectueux du droit que les dictatures de l’Est……mais moins bien renseignés!).

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    • Référence intéressante, ne pas oublier effectivement.
      Mais quand meme, les faits ne semblent pas du tout comparables. :
      – l’un a enfreint des lois (qui sont peut être questionnables, la n’est pas la question) et un mandat d’arrêt était en cours depuis longtemps contre lui. L’interpellation s’est faite en respectant les procédures et lois internationales.
      – l’autre n’avait enfreint aucune loi et avait été placé sur une liste de terroriste personnellement par le président. L’interpellation enfreint des règles internationales et n’a été possible que parce que quelqu’un a comme par hasard dit qu’il y avait une bombe à bord au moment de passer la frontière… L’ordre d’interception aurait lui aussi été donné personnellement par le président… Il y a effectivement un terroriste parmi les acteurs de cette histoire mais personne ne peu se tromper…
      De la à ce que ce président modifie la constitution pour se faire élire à vie, il n’y a qu’un pas…

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      • par Plein les bottes

        Intercepter un avion présidentielle, sous protection diplomatique c’est très grave et ça peut entraîner de graves conflits (mais sûrement que cela vous arrange car cela fait marcher le complexe militaro industriel…..)
        Pour la thèse de la bombe abord, voyons ne soyez pas complotiste ( ah nan ce terme ça va que dans un sens, celui qui vous arrange)

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      • Par cet acte de pure piraterie, le dictateur Loukachenko montre une fois de plus son mépris pour les démocraties et les règles internationales, en plus de l’oppression qu’il exerce sur la population Biélorusse.
        Il doit être lourdement sanctionné. Françoistf.

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  • Procédé absolument scandaleux qui mérite réprobation et sanctions internationales…

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