Accueil » Transport Aérien – brèves » Une goupille à plusieurs millions de dollars

Une goupille à plusieurs millions de dollars

Le Boeing 787-8 de British Airways reposant sur le nez… © AAIB

L’AAIB, le bureau d’enquêtes britannique vient de publier son rapport sur l'accident dont a été victime un Boeing 787-8 de British Airways, au parking, sur l’aéroport d’Heathrow.

A Heathrow, le Boeing 787-8 G-ZBJB de British Airways, était en cours de chargement avec du fret pour un vol cargo à destination de Frankfurt. Dans le cockpit, un mécanicien effectuait une procédure standard pour corriger un défaut lié à une alarme. C’est à ce moment-là que le train avant s’est rétracté et que l’avion est tombé sur le nez. Outre les trappes de train et les nacelles moteurs, une porte d’accès à la cabine a été endommagée. Un technicien...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

28 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • La figure 3 de l’avant dernière page du rapport est édifiante, il est vraiment facile d’intervertir les deux emplacements.
    Je me demande même comment ce problème n’arrive pas plus souvent…

    Répondre
    • ces erreurs arrivent souvent en facteurs humains ,surtout si les emplacement des goupilles sont proches et semblables ,il faut toujours mettre des detrempeurs ou changer les dimension des emplacements,ce travail est stressant et nécessite un environnement sain et favorable à l’accomplissement de tache sans pression et stresse et surtout actuellement
      des fois les pilotes ou les managers mettent la pression pour faire décoller les avions a temps et voila les conséquences

      Répondre
  • Errare humanum est, perseverare diabolicum

    Répondre
  • Prenez le temps de lire le rapport de l’AAIB dont nous donnons le lien en début d’article. Tout est précisé, en 6 pages, schémas à l’appui.

    Répondre
  • par Jean-François BIHL

    La gouille s’est trompée de trou ?

    Répondre
  • Au sol, les capteurs dits « WoW « wait on wheel » sont là pour indiquer que le train est sorti. Donc normalement, le train n’aurait pas du se retracter. Mais bon peut-être y a t’il des subtilités que je connais pas notamment sur ce type d’avion

    Répondre
  • Je n’y connais rien au monde de l’aviation mais je souligne l’intelligence des commentaires ! ! Cela change des blogs auto et autres sites d’’informations ou les demeurés etalent leur bêtise !!
    Merci !

    Répondre
  • Lancer une séquence de recherche sur un organe dont l’alarme se déclenche tel sur le train avant de cet appareil est tout à fait banal, mais l’absence de la goupille n’est pas la cause.
    Chargement de fret en cours, trop arrière certainement ça arrive, s’en suit un délestage de l’avant de l’appareil entrainant une rentrée non programmée dû à un train non ou mal verrouillé est la seule cause de cet incident et en revient à la responsabilité du CDB qui aurait dû être alerté en amont, au roulage pour rejoindre son point de stationnement.
    Chaque compas de relevage des jambe de train, avant et principaux sont dotés d’un petit vérin que l’on appelle le  » Tilt  » dont le rôle est le  » verrouillage « , tout mouvement de rétractation n’est plus possible ni au sol, ni en vol.
    Le rôle de la goupille décrite comme être la cause est uniquement pour le  » débrayage  » du train avant, libérant ainsi la direction pour le tractage ou le push back pour ne pas endommager le train avant, cette goupille doit être mise en place par le tractiste en charge dès la réception de l’avion au point d’arrêt.
    Vous aurez peut-être vu de votre siége dans l’avion que le tractiste montre toujours une  » flamme « , un ruban rouge sur lequel la goupille de débrayage est fixée, comme un porte clé, le tractiste montre au CDB que le train est libéré et peut reprendre le contrôle, la main sur la direction sol.
    La responsabilité du mécano n’est pas mise en cause car si cette goupille n’est pas en place elle n’entraîne pas de défaut donc pas d’alarme, seul le CDB pouvait constater ce défaut de son poste au roulage sol, en vol toute une procédure d’urgence aurait été lancé, un tarmac de mauvaise qualité aurait pu jouer un rôle sur ce défaut.

    Répondre
    • Rien à voir avec la goupille d’orientation de la roue (à débrayer en effet pour le tracteur), mais on parle bien ici d’une goupille qui verrouille le système de rétractation du train avant. Vous confondez deux sujets indépendants.
      Ce verrouillage est mécanique, généralement par « dépassement de l’axe du genou ». C’est le boulot du vérin de tilt de maintenir cette position. La goupille bloque en place le genou, un système de protection surcharge fait que le vérin s’arrête de pousser vu que la jambe ne bouge pas. Si la goupille est pas dans le bon trou, la jambe de force commence à bouger, le train devient mécaniquement « déverrouillé » et par la simple masse de l’avion sur la jambe avant, ça rentre tout seul en découpant proprement la goupille.
      Rappelons que le but de cette manœuvre est d’éviter de devoir mettre l’avion sur cales pour faire un vrai cycle de rentrée-sortie du train. Le but est de lancer une vraie manœuvre de rentrée, mais avec un blocage mécanique (goupille) qui va empêcher la manœuvre (par une sécurité « blocage » qui se déclenche) malgré que la pression ai été envoyée dans le circuit hydraulique. Pour se faire, les sécurités « avion au sol » (WOW) sont bien sûr déconnectées.

      Répondre
      • par Jean-marc Mascaro

        Voilà la réponse la plus juste , d’un point de vue purement technique, erreur humaine (mauvais positionnement de la goupille de sécu sur le compas) + erreur de faire un chargement centrage arrière

        Répondre
    • Je pense que l’on parle simplement de la pin de verrouillage de contrefiche train avant qui est manquante. Un essai de mise en pression du circuit hydraulique du système de relevage pour un test de fuite par exemple peu très bien entraîné ce genre problème. Un train ne rentre pas seul sans l’action manuelle d’une personne « jamais »

      Répondre
      • Mettez l’avion sur cale, et déverrouillez, en effet, la roue ne remonte pas par magie.
        Mettez l’avion sur sa roue et reverrouillez : la gravité fait son effet, l’avion tombe, au moindre mouvement, ou si le déverrouillage est assez prononcé (ce qui doit être le cas ici).
        Comme le font tous les avions ou planeurs à train rentrant « mécanique » quand on touche pas la bonne manette… Ou quand le système de verrouillage n’a pas fonctionné et que l’avion se pose avec le train non-verrouillé.
        Voir l’incident du Moynet à Angers récemment, ou ce Boeing, ou quelques planeurs… Ca m’est arrivé il y a peu sur une maquette dans mon atelier tiens ! Mince…

        Répondre
  • Le logiciel ne ‘voit’ pas que l’avion est sur ses roues ?
    Il doit y avoir déjà les capteurs pour ça…
    C’est une vérification logicielle toute bête.
    Un effort sur les roues, on ne rentre pas le train !
    Vous pouvez demander à un stagiaire de le faire…

    Répondre
  • Hé oui, encore un accident qu’on va attribuer à une faute du mecanicien….
    On voit que pourtant il a mis une goupille mais dans le mauvais trou!
    Quand les bureaux d’études aussi prestigieux arriveront ils a mettre en place des systèmes de detrompage efficaces?
    Il y a une vieille règle qui dit que si une erreur peut être commise, alors un jour, elle le sera!
    Bingo! Et ensuite haro sur la faute humaine.

    Répondre
    • par Fier d'être Français

      Même le plus instruit ou le mieux payé peut commettre une petite erreur aux conséquences graves. J’ai connu des bureaux d’études où on ne comprenait le besoin d’un détrompeur. Mais un intervenant sur une base la nuit ou au cœur du Mali le trouvera utile…

      Répondre
  • C’est surtout que les mécaniciens sont de moins en moins bien payés, et donc de moins en moins compétents. Bienvenu dans la société de l’intelligence artificielle et des idiots. Les autres n’ont qu’à écrire des lignes qui relatent cette histoire…

    Répondre
  • Il existe sur internet une vidéo où l’on voit un avion cargo lever du nez et décoller son train avant lors du chargement en soute…
    L’avion comme matériel hors du prix commun se désacralise…Il devient comme la voiture un objet de consommation dont on ne considère pas le prix d’acquisition avec autant d’attention que celui de l’exploitation et celui de la maintenance !
    Bref les assurances paieront …c’est à dire le client !

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.