United mise 5 M$ sur les algues pour son SAF

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Gil Roy

D'après les estimations actuelles, le SAF créé par l'huile d'algue de Viridos devrait avoir une empreinte carbone réduite de 70 % sur l'ensemble de son cycle de vie par rapport au kérosène. © Viridos

La compagnie américaine United va investir 5 millions de dollars dans la société Viridos qui développe un procédé de transformation de microalgues en carburant d’aviation durable.

Les algues, constituent, selon United, une ressource abondante et évolutive qui peut être cultivée et récoltée sans avoir d’impact sur la chaîne d’approvisionnement alimentaire. La société Viridos à laquelle la compagnie aérienne apporte son soutien, est spécialisée dans la bio-ingénierie des microalgues et sa technologie propriétaire accélère la quantité d’huile qui peut être produite à partir des microalgues. Cette huile d’algue pourrait ensuite être utilisée pour augmenter la production future de SAF estime United qui est impliquée dans plusieurs programmes qui s’inscrivent tous dans la transition énergétique du transport aérien.

Les filtres développés par Svante peuvent capter 95 % des émissions de CO2 des sites industriels ainsi que le CO2 déjà présent dans l’air. Une fois le CO2 capturé, il est concentré et peut être utilisé dans la création de SAF ou d’autres produits. © Svantes

Cette prise de participation de 5M$ dans Viridos a été réalisé à travers le fonds d’investissement UAV Sustainable Flight FundSM, créé par United. Sur le même schéma, la compagnie a investi 15 millions de dollars dans la société Svante, spécialisée dans la technologie de capture du carbone, qui permet de transformer le CO2 extrait de l’atmosphère et des sources d’émissions industrielles en carburant aéronautique durable (SAF).

« La technologie de capture du carbone a le potentiel d’être une solution essentielle dans la lutte contre le changement climatique et présente l’avantage supplémentaire de nous aider à augmenter la production de SAF« , a déclaré Scott Kirby, PDG de United. « Chez United, nous nous appuyons sur cette approche en investissant à la fois dans des entreprises capables de capturer le CO2 et dans d’autres qui peuvent le transformer en carburant. »