Accueil » Transport Aérien – brèves » Vinci Airports annonce le premier puits carbone forestier des aéroports de Lyon

Vinci Airports annonce le premier puits carbone forestier des aéroports de Lyon

Y.M. Gardette (ONF) et Nicolas Notebaert (Vinci Airports) dans la forêt départementale de la Cantinière. Vinci Airports choisit l’action de proximité, avec un impact positif dans la zone d’influence immédiate des aéroports lyonnais. © Mathieu Pheng / Vinci Airports

Vinci Airports a présenté le programme local de reboisement destiné à absorber les émissions résiduelles des aéroports de Lyon-Saint Exupéry et Lyon-Bron.

Le premier projet de ce programme de reboisement, mené en lien avec l’ONF et le Conseil Départemental du Rhône, se situe à une trentaine de kilomètres de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry, dans la forêt départementale de la Cantinière. Il consiste à restaurer, reboiser, entretenir et gérer une parcelle de 3,6 hectares avec des essences localement résilientes, sélectionnées pour leur forte capacité d’adaptation au stress hydrique et d’absorption du CO2. Ce premier projet de puits forestier a pour objectif de...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

6 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • En fait, une forêt jeune, au début (~10ans), cela génère beaucoup plus que cela récupère, c’est bel et bien prouvé. Donc absorption du CO2 d’accord, mais faut bien comprendre ceci: jeune forêt = environ 10 ans de C02 + environ 10 ans pour compenser les dix premières années de la même forêt et ENFIN, absorption du CO2 plus ou moins massivement à partir de 35 ans de pousse. Vision temps long ok mais annonce largement anticipé. Merci d’être un peu plus honnête sur votre communication toutefois on ne peut que saluer l’initiative.

    Répondre
    • par Pilotaillon écolo

      Puis-je ajouter que nous devrions considérer tout l’écosystème forestier, en particulier l’intense vie dans le sol (microorganismes telluriques) qui assure l’essentiel de la phytoremédiation des matières étrangères à l’aérobiote.
      On parle également de phytoremédiation dans le sol, un procédé lent (plusieurs années) pour nettoyer les zones pollués avec des plantes spécifiques qui captent et accumulent – ou « neutralisent » – les polluants du sol.
      Cette fonction de réintégration des GES de l’air par une succession de réactions biochimiques, qui passent par la capture, la transformation en éléments assimilables par les racines des plantes, est désormais bien connue.
      Elle est 1000 à 10000 fois plus efficace que l’échange stomatique (respiration et évapotranspiration de la plante) au travers des stomates, micro orifices présents sur les feuilles, dont nous parle ChezLesTerriens.
      C’est un moyen de stabiliser les milieux, qui permet de déplacer des éléments par la voie aérienne (le vent 1er facteur d’érosion). En simplifiant la nature répartit des éléments excédentaires dans une région pour les rendre accessibles aux plantes d’une autre région. Cela évite ainsi les carences qui au final affaiblissent la chaine alimentaire, l’ensemble de l’écosystème.
      Et nous avons de la chance, ce bio-système est sélectif. Il traite en priorité les molécules longues ou trop présentes, par une forme d’auto-adaptation systémique.
      Cela explique en partie pourquoi les zones polluées par des activités industrielles émissives restent « habitables » par la faune, dont l’Homme, l’espèce la plus fragile.
      Cette fonction naturelle a d’ailleurs été mise en évidence pour la 1ere fois, par Bill Wolverton de la NASA, dans le but d’identifier des procédés qui permettent d’épurer l’air durant un vol interplanétaire…
      Drôle n’est-ce pas !
      Comme pour nos interrogations existentielles, identifier les maux qui rongent nos sociétés : allons plutôt chercher du côté des racines, ce qui ne se voit pas au premier regard mais là où il y a les inter’actions clés.

      Répondre
  • Encore un gadjet qui ne sert a rien. Rien ne vaut un aeroport qui alimente les avions a la poudre de perlimpinpin, c’est pas cher et en plus ca fait rever.

    Répondre
  • Heureux que Lyon, Saint Ex et Bron, donne le signal de départ d’un grand plan climat mondial aéroportuaire, ambitieux et positif pour la planète et pour l’aviation,
    la meilleure façon de ne pas être inefficacement contre les contre,
    mais de prendre le leadership d’une autre patrouille de France, sol et vol, en étant pour avec les pour, ceux qui font décoller les solutions les plus concrètement anticipatives d’un meilleur-être de l’humanité à venir!
    L’aviation actuelle, malade et condamnée comme les pins mourants des bois de la Cantinière en Beaujolais, doit être réanimée, transplantée, replantée comme les forêts du Rhône,totalement réimaginée afin de préfigurer les nouveaux envols dont le monde a besoin et envie.
    Aux commandes, aviateurs! Ready to go.

    Répondre
  • Pas une journée sans annonce de « green washing » nouvelle concernant l’aviation…mais bon, la plupart des gens avalent n’importe quoi à charge, alors pourquoi pas leur apporter des réponses à décharge tout aussi saugrenues!

    Répondre
  • Nous ne sommes pourtant pas le 1er avril !

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.