L'annonce des premières ventes de billets en taxi volant par Volocopter fait suite aux vols de démonstration réussis à Stuttgart, à l'aéroport international d'Helsinki, et au-dessus de la baie Marina de Singapour (photo). © Volocopter
Volocopter continue sa course en tête sur le marché des taxis volants. Le concepteur allemand annonce la mise en vente des premiers billets sur le VoloCity, son premier taxi volant destiné à la commercialisation. Pour l’heure seul le tarif est connu : 300 euros parpassager.
Au total 1.000 billets sont disponibles et plus de 550 auraient déjà été réservés en 48 heures. C’est une nouvelle étape dans l’Urban Mobility (UAM), franchie par Volocopter, le pionnier de la discipline. A l’instar d’une compagnie aérienne, il est possible de réserver en ligne un billet pour un vol commercial sur le futur taxi volant de Volocopter en quelques clics…C’est une première mondiale qu’il convient de relativiser puisqu’il ne s’agit, pour le moment, que d’une réservation (en payant un acompte de 10% soit 30 euros), sans date, ni lieu précis.
Volocopter précise toutefois qu’il s’agira d’un vol de 15 minutes – devrions nous dire d’une « course » ? – prévu dans les douze mois après le lancement commercial officiel de Volocity qui est lui estimé pour 2022 ou 2023…
Beaucoup d’incertitudes, donc, autour de cette annonce faite le 17 septembre 2020 lors du Festival Greentech à Berlin alors que, comme le précise Christian Bauer, le Directeur commercial de l’entreprise allemande, il n’y a pas encore de certification pour des exploitations commerciales sur le marché du taxi volant. Volocopter a toutefois déjà reçu – et il est le seul constructeur sur ce marché pour le moment – l’agrément DOA (Design Organisation Approval) délivré par l’EASA (European Aviation Safety Agency). En outre, Volocity a été conçu en fonction de la certification SC-VTOL publiée en juillet 2019 par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA). La start-up a également réalisé l’an passé plus de 1.000 vols d’essais avec ou sans pilote.
Reste encore, avant l’avènement du taxi volant, de nombreux obstacles à surmonter, comme la conception des batteries (de taille et autonomie suffisante) ou encore la règlementation et l’intégration des vols autonomes dans le réseau existant et déjà bien encombré du trafic aérien…
Pour l’heure, 2023 reste toujours l’échéance que se sont fixées des opérateurs comme Uber ou encore City Airbus, le concurrent direct de Volocopter, pour lancer les premiers vols commerciaux d’e-VTOL. JB
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Bonjour,
Tous ces articles sur les eVTOL sont certes intéressants mais je remarque que jamais rien n'est dit sur les niveaux sonores qu'il nous faudra supporter ?!
Même avec des moteurs électriques, une hélice, ça brasse l'air bien assez pour produire des vibrations sonores...
Bonjour, si l'on en juge par le bruit d'un drone récréatif, ce sera un bruit de moustique puissance xxx ! Ca va faire causer dans les chaumières :-)
Comme beaucoup d'amateurs de SF j'aimerais bien croire que ce mode de transport existera dans les 5 ans à venir ......... mais comme beaucoup de pilotes amateurs ,j'ai de gros doutes ..........
Pour 300€, un taxi terrestre vous amène de Paris à Orléans. Quel est le rayon d'action, de Volocopter, pour 1/4 d'heure de vol?.
La patron d'Uber répète que les taxis-volants n'ont un avenir que si le prix d'une course par les airs est le même que celui du course automobile actuellement. Et Uber est convaincu que c'est possible.
" Uber est convaincu que c’est possible" Est-ce une opinion politique ou bien Uber a-t-il fait des calculs convainquants ?