Culture Aéro – brèves

Voler à tout prix, même au prix de sa vie, tel était, au début du XXème siècle, le lot de tous les pionniers du ciel. En 1912, Franz Reichelt, tailleur de profession, invente un « costume-parachute d’aviateur », qu’il veut tester par lui-même en sautant du premier étage de la Tour Eiffel. On connaît la suite… Le court film de cette tragique aventure tourne en boucle. Avec le

Joseph Kessel s’engage dans l’aviation en 1917 comme observateur d’artillerie. Cette expérience vécue lui inspire « L’équipage ». Gérard Maoui lit un extrait de ce roman qui connaît dès sa parution en 1923 un succès littéraire éclatant et hisse son auteur, alors à peine âgé de vingt-cinq ans, au rang des grands écrivains. Selon son biographe Yves Courrière, ce récit est « un témoignage à peine romancé sur une période,

Peu après sa disparition, les écrits et discours de Jean Mermoz ont été rassemblés par ses amis dans un recueil intitulé « Mes vols », et publié chez Flammarion en 1937. Ces textes, dont Gérard Maoui lit un extrait, constituent bien sûr un témoignage essentiel sur cette période héroïque de l’aviation commerciale.

Avant de pouvoir dépanner un équipage, Antoine de Saint-Exupéry et quelques-uns de ses camarades, sont contraints de passer une nuit dans le désert. Au cours de cette nuit, une véritable communion s’instaure entre des hommes qui, confrontés au danger, se découvrent et se comprennent. L’écrivain-aviateur raconte cet épisode dans « Terre des hommes » dont Gérard Maoui lit un extrait.

Au début du XXème siècle, après les ballons, les premiers aéroplanes prennent peu à peu possession du ciel. Ils fascinent, effraient, émerveillent ou inspirent les écrivains, parmi les plus grands. L’aviation entre en littérature. Gérard Maoui lit un extrait d’« À la recherche du temps perdu » de Marcel Proust dans lequel le Narrateur assiste pour la première fois au passage d’un aéroplane.

Depuis plus de trente ans qu’il sillonne le ciel de Chamonix, Pascal Brun s’est imposé comme l’un des pilotes d’hélicoptère les plus expérimentés du massif du Mont-Blanc. On l’a surnommé le Joker. Le Joker, c’est aussi le titre de la biographie que lui consacre François Suchel et dont Gérard Maoui lit un extrait.