Poétique du ciel

Le nom de Nungesser, associé à celui de Coli, évoque bien sûr la disparition dans les brumes de l’Atlantique nord de « l’Oiseau Blanc » à bord duquel les deux hommes tentaient de relier Paris à New York en 1927. Avant cette disparition tragique, à l’âge de 35 ans, Charles Nungesser fut un redoutable pilote. Auréolé de ses 45 victoires homologuées, il figure parmi les as de la

Poète, écrivain, historien pointilleux, mais surtout homme généreux, soucieux de partager son immense culture, Edmond Petit était aussi un conteur né qui aimait raconter les histoires de l’Histoire avec d’autant plus d’aisance qu’il en connaissait le plus souvent les protagonistes. Ainsi en témoigne son ouvrage « Enigmes et exploits de l’aviation de transport » dont Gérard Maoui lit un extrait.

Robert Gastambide a eu le privilège de côtoyer la plupart des pionniers de l’aviation qui évoluaient dans l’entourage de son père Jules Gastambide, dont le soutien financier permit à Léon Levavasseur de développer son moteur Antoinette. Observateur attentif, il a assisté à leurs exploits et eu le talent de les raconter dans « L’envol ».  Gérard Maoui lit un extrait de ce livre-témoignage de premier ordre sur les

Breveté en 1918, Marcel Doret (1896 – 1955) fut un pilote de voltige de renommée internationale. Il fut également pilote de planeur, pilote de ligne, pilote de grands raids et, de 1923 à 1949, le pilote d’essais de la Société Dewoitine pour laquelle il testa 43 prototypes. Une carrière remarquable qu’il a racontée dans « Trait d’union avec le ciel » dont Gérard Maoui lit un extrait.

En 1949, le médecin-capitaine, parachutiste Valérie André s’engage pour rejoindre l’Indochine. Elle revient en France en 1950, passe son brevet de pilote d’hélicoptère et repart sur le théâtre d’opérations pour sauver des vies. Ici Ventilateur, dont Gérard Maoui lit un extrait, est le témoignage poignant et humain de ses années d’Indochine. Raconté avec une profonde et sincère simplicité, ce récit reflète le courage et l’abnégation d’une femme

Dans la première moitié du XXème siècle, comme les ballons avant lui, l’avion, qui permet de contempler avec encore plus de liberté la terre vue du ciel, entre progressivement en littérature. Par leur génie, les grands écrivains transforment cet instrument mécanique en un objet poétique qui s’immisce de plus en plus dans leurs œuvres pour constituer de magnifiques scènes aériennes, comme dans « L’été 1914 » de Roger

À la fin du XIXème siècle, toute personne qui s’élevait dans les airs en ballon, sans être aéronaute, passait pour extravagante. Aussi l’escapade aérienne de Sarah Bernhardt en 1878 fit les choux gras des gazettes qui commentèrent l’évènement pendant plusieurs jours. La célèbre comédienne fit elle-même le récit de son ascension en publiant « Dans les nuages », un petit texte étonnant, précieux et rare dont Gérard Maoui