Pour des applications spécifiques, l'aviation électrique apparaît comme un levier de décarbonation du transport aérien. Le défi technologique n'en reste pas moins entier… © Aura Aero
Mardi 4 octobre 2022, JumpSeat ouvre le débat sur l’aviation électrique. Entre projets industriels et surenchères de promesses, les chroniqueurs de JumpSeat vous aideront à faire le tri. Votre avis, votre expertise, votre expérience sont les bienvenus. JumpSeat vous donne la parole en direct, à partir de 12h.
Ce n’est pas avec l’électricité que l’aviation va garantir son avenir. En revanche, l’électricité peut lui permettre de franchir une étape. A ce stade, elle apparaît aussi être une voie possible de progrès pour certaines utilisations précises. On pense notamment à la formation ab initio des pilotes, ou au désenclavement de certaines régions isolées. Mais la surenchère à laquelle se livrent les start up sèment le doute.
Est-ce bien sérieux d’annoncer la mise...
2 commentaires
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
La présentation de ce Jump Seat précise « Ce n’est pas avec l’électricité que l’aviation va garantir son avenir ».
Et pourtant …Que les réponses technologiques passent par l’hydrogène ou le SAF, il s’agit chaque fois de sources fortement consommatrices d’électricité.
Pour paraphraser une citation célèbre, je dis souvent que l’aviation sera (indirectement) électrique ou elle ne sera pas.
Et pour reprendre le commentaire de bdd13 sur la bataille de l’approvisionnement … ce ne sera pas facile !
Il y (aussi) de la frugalité dans l’air .
Les articles d’AB montrent aujourd’hui un réalisme qu’il n’y avait peut être pas, notamment avant l’ère Covid.
Oui, il faut le répéter, l’avenir n’est pas rose et ça ne va pas s’améliorer. Les projets, qui avaient souvent des calendriers euphoriques dans un monde de profusion, deviennent complètement impossibles à gérer dans un monde en contraction.
Les éléments « prévisibles » (évolution du climat, contraction énergétique, contraction des matières premières) sont bouleversés, amplifiés par des crises géopolitiques multifactorielles subies.
Dans ces conditions, il faut bien admettre qu’une grande prudence sur les évolutions de tous les secteurs industriels en grande mutation est de rigueur.
La bataille de l’approvisionnement ne fait que commencer, dans un contexte climatique qui va vite semer la panique et renforcer la contraction.
La vision d’un ciel rempli joyeusement de millions d’engins de toutes formes, tailles, et moyens de propulsion doit raisonnablement être redéfinie, nonobstant la sempiternelle ritournelle « quand on veut, on peut ».