Histoire tumultueuse de ce qui deviendra l'éphémère "deuxième pôle aérien français" et qui s'achèvera par un fiasco politico-judiciaire en 2003, racontée de l'intérieur.
Dans les années 70, Minerve d’abord puis AOM qui lui succèdera, voulurent s’attaquer au monopole d’Air France et plus globalement remettre en question une approche très étatique du transport aérien français. Les compagnies privées seront victimes de leur propre révolution. Néanmoins, elles réussirent à ouvrir une brèche qui profita aux passagers.
3 commentaires
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AOM, l’avion comme l’aimait J.C. Dayot
En tant qu’usager de AOM entre Paris et Nice, et accessoirement les DOM, j’ai particulièrement apprécié cette époque durant laquelle on n’hésitait pas à faire le voyage. On y prenait même du plaisir, à des conditions tarifaires normales. La classe Affaires était agréable, confortable et pratique, avec le salon à Orly Sud. L’intégration à AirLib a malheureusement vite marqué la fin, dommage.
Maintenant, il n’y a plus vraiment de service sur les lignes intérieures et les contrôles de « sécurité » achèvent de nous dissuader. On ne « monte » en avion à Paris que quand c’est absolument indispensable… Sinon, on reste à la maison, on prends le TGV à Aix ou la voiture. Quand aux DOM, priorité aux meilleurs prix en Affaires, toutes compagnies confondues.
AOM, l’avion comme l’aimait J.C. Dayot
Le slogan « l’avion comme on l’aimait » prend pour moi de plus en plus de signification aujourd’hui, alors que la plupart des compagnies rognent à outrance sur les coûts, souvent au détriment du confort et de la qualité de service.
Avant, on avait des repas chauds dans les avions, précédés d’une serviette chaude pour se laver les mains, les choix de boissons étaient pléthoriques… autrefois, voler était un événement.
Maintenant, on prend l’avion comme on prend le bus (sauf qu’un voyage en bus dure rarement plusieurs heures), on achète son repas, des sandwich à 5 euros, on nous encourage a ne pas enregistrer de bagages… mais comme on ne peut plus prendre de matières liquides en cabine, et bien on est obligé d’enregistrer quand même.
De nos jours, il faut se payer au moins la classe affaire pour avoir un minimum de confort, même sur des longues distances, mais tout le monde ne peut pas se la payer.
Mon message dévie un peu du sujet de départ, quoique… sans vouloir aller dans l’excès de nostalgie, en une ou deux décennies, l’aviation commerciale a bien changé, et c’est un peu de son charme qu’elle a perdu.
Espérons que certaines compagnies (autres que les compagnies asiatiques que je peux difficilement prendre pour aller de Paris à New York, ou de Montréal à Londres par exemple) y seront un peu sensible.
AOM, l’avion comme l’aimait J.C. Dayot
Bonjour,
Que de souvenir !
AOM m’a permis de découvrir le milieux de l’aéronautique, le fonctionnement d’une compagnie, une ambiance que je ne retrouverai jamais.
J’en garde encore un très bon souvenir.
Ce livre est très bien illustré, juste une chose, c’est mon avis, qu’il n’y est pas grand chose sur la maintenance !
en tout cas, je conseille ce livre !
Pascal Picard ancien technicien de maintenance en ligne AOM.