Marc Ranjon poursuit son travail encyclopédique sur les machines volantes. Le nouveau volume est consacré aux hélicoptères civils et militaires qui ont volé depuis 1945 et qui ont été produits à au moins 10 exemplaires.
Après les avions Beechcraft, Cessna et Piper auxquels il a consacré, à chacun, un épais volume, Marc Ranjon s’est attaqué à l’espèce à part des voilures tournantes, ou pour être plus précis, aux hélicoptères. Il a laissé de côté les ULM (classe 6), les kits et les autogires. Il n’a retenu que les machines produites à plus de 10 exemplaires, et pour faire la maille, il a regroupé civils et militaires. Il passe ainsi en revue 42 constructeurs. Comparé à celui des constructeurs d’avions, ce nombre peut apparaître modeste. Et pourtant Marc Ranjon a fait le tour de la question.
Les hélicoptères sont rassemblés par constructeur. Avant de détailler les différents modèles produits depuis 1945, l’auteur propose un historique qui offre des repères utiles. Ensuite, pour chaque modèle, il donne la généalogie, fait une description, rassemble ses caractéristiques et performances, explique son comportement et met en évidence ses points particuliers. Pour chaque appareil et chaque version, Marc Ranjon donne son avis. Le tout abondamment illustré de photos, de dessins et d’écorchés.
On se régale à tourner les pages de cette encyclopédie au sein de laquelle cohabitent des poids lourds comme Airbus Helicopters (22 pages), Bell (20), Kamov (7), Leonardo (9), Mil (13), Sikorsky (13), et des constructeurs plus modestes comme Guimbal qui pour l’heure n’a certifié que le biplace G-2 Cabri, mais qui ne compte évidemment pas en rester là.
Les lecteurs qui sont le moins au fait de l’actualité de l’industrie aéronautique seront peut-être surpris de reconnaitre des modèles occidentaux célèbres dans les articles consacrés aux constructeurs indiens ou chinois par exemple. Il en va ainsi des partenariats industriels et des compensations liées à des contrats de vente. C’est ainsi que le Cheetah n’est autre que la Lama SA-315 de Sud-Aviation construit sous licence par l’indien HAL entre 1965 et 2018.
Le LCH (version civile) et le LAH (version militaire) ne sont autres que l’Eurocopter EC-155 Dauphin construit en Corée du Sud par KAI. Le Dauphin a également refait surface en Chine, dans les ateliers de Harbin qui produit aussi l’EC-175 renommé Harbin Z-15. Les exemples ne manquent pas. Certains illustrent le rayonnement de l’URSS en d’autres temps…
Il y a aussi, tous les hélicoptères qui ont marqué leur époque, ou pas, et qui appartiennent désormais à l‘histoire. C’est le cas du Brantly (USA), produit dans les années soixante au Texas que Marc Ranjon estime qu’il vaut mieux « éviter, sauf en tant que Collector ». Dans la rubrique « Collector », l’auteur fait également entrer le CH-1 Skyhook de Cessna, le seul hélicoptère produit par l’avionneur de Wichita. Le soviétique Yakovlev s’est également aventuré sans succès sur le créneau des hélicoptères avec le YAK-24, une machine de transport bimoteur à rotor tandem produite à 35 exemplaires entre 1955 et 1959.
Vous l’aurez compris, nous avons pris un réel plaisir à tourner les pages de cette encyclopédie consacrée aux hélicoptères. Nous attendons maintenant avec impatience les deux tomes de 600 pages qui constituent l’encyclopédie des avions légers. La sortie est prévue d’ici la fin de l’année.
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