Des A340, Gibelin en voyait voler au- dessus de chez lui à Toulouse. Une machine que cet artiste affectionne particulièrement.
©Christophe Gibelin
« Lorsque je travaillais pour le fana, j’ai dessiné beaucoup d’avions avec des bombes en dessous. Les avions civils sont tout autant intéressants que les avions militaires » semble se justifier Christophe Gibelin pour le choix du dessin, lui que l’on connaît plutôt au registre des aéronefs militaires.
« Un commandant de bord d’Air France faisant des liaisons France-Afrique m’avait demandé de lui réaliser une illustration d’un Airbus A340 en train de se frotter à la zone intertropicale. »
Gibelin n’a jamais survolé la zone intertropicale....
3 commentaires
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Oui, Christophe a du talent.
Il a réalisé plusieurs oeuvres de commande – c’est ainsi qu’elles sont définies en droit – pour le compte de mes Éditions Latérales, dont ce Breguet XIX de Costes (avec un ‘s’) et Bellonte. On peut en particulier signaler la couverture de mon roman « Fortunes de sable », une mise en scène très réussie de la récupération de Léopold Gourp par Edmond Lassalle, René Riguelle et Alphonse Moreau. Mais ses réalisations, qu’il met sur son site, sont parfois récupérées par des indélicats, comme la scène du Potez 25 d’Antoine de Saint-Exupéry en train de rechercher Henri Guillaumet dans les Andes – encore une oeuvre de commande payée par mes éditions. Et ces indélicats s’en servent, sans vergogne (en mettant pour se dédouaner : © D.R.), pour illustrer leurs blogs ou bien leur bulletin de liaison d’association via Internet. Le vol des oeuvres d’artiste ne lèsent pas que l’artiste, mais aussi son commanditaire quand il y en a un. Si le droit moral de l’oeuvre revient toujours à l’artiste, en revanche le droit patrimonial est partagé entre ce dernier et son commanditaire, lequel a souvent défini au préalable le contenu de l’oeuvre et son sens, suivant le contrat synallagmatique signé entre eux… Mais ce dernier peut aussi relever d’un accord moral entre parties. Affaire de confiance.
Je suis pilote d’ULM et je m’intéresse à tous les domaine de l’aviation.
Bien cordialement
Bonjour
Monsieur, vous possédez un très beau métier, celui de la passion.
En 1969 le Président Georges Pompidou disait que chaque français (dans l’avenir) devra exercer au moins 4 professions différentes.
La passion m’a fait vivre un parcours avec 6 reconversions. Quel bonheur de se lever et de partir exercer une passion. Ce n’est plus un travail, mais tout simplement une extase jouissive !
Bravo, vous êtes sur le chemin de l’extase professionnelle. Cela n’a qu’un prix. L’effort de se lever ! Mais bon ! Le jeu en vaut la chandelle.
Cordialement
Michel BOUR