Les crashs aériens font décidément couler beaucoup d’encre… Mais Robert Galan, avec son livre « On a retrouvé les boîtes noires » (Editions Privat) préfère s’en tenir aux faits.
« Eviter tout sensationnalisme ! » C’est en ces termes que Robert Galan présente son livre « On a retrouvé les boîtes noires ». L’auteur sait de quoi il parle lorsqu’il retrace ici le résumé de plus d’une centaine de crashs et d’incidents aériens, certains connus et fortement médiatisés (l’Airbus d’Habsheim), d’autres passés presque totalement inaperçus en France (vol – au sens de dérober ! – d’un Hercules C130 sur une base militaire en Allemagne), d’autres enfin relativement anciens (DC-10 d’Ermenonville).
Robert Galan a passé plus de douze ans à expertiser des crashs aériens dans le monde entier. Pilote de chasse puis pilote d’essai, commandant de bord sur quelque 180 types d’appareils différents, dont des avions commerciaux tels que le Constellation, le DC-10, le 747, l’A340, soit au total plus de 18 000 heures de vol… Il continue de sévir dans l’expertise aérienne puisqu’il rédige la rubrique « accidents aériens » de la très sérieuse revue Icare.
Son livre n’est donc rien d’autre que la description des crashs, avec un rappel des mesures qui ont été prises ensuite pour prévenir et éviter ces crashs. Les accidents sont ici classés par thèmes (il y en a une petite trentaine : collisions en vol ; accidents au décollage ; mauvaises conditions météorologiques ; feu à bord ; non-respect des règles, etc.) et chaque chapitre est conclu par des recommandations de l’auteur. Recommandations qui émanent directement des organismes officiels (OACI, FAA, BEA…), des constructeurs, des exploitants… et qui montrent les solutions qui ont été prises pour que ces accidents relatés ne se reproduisent pas.
A la fin du livre, l’auteur a judicieusement placé un glossaire qui met à la portée de chacun des explications claires sur des termes parfois compliqués du langage aéronautique (FMS, GPWS, ILS, MSAW, TCAS…). L’ouvrage, particulièrement documenté, peut cependant paraître un peu austère, mais sa lecture assidue doit avant tout rassurer le lecteur « peureux » en avion : même si le risque zéro n’existe pas, le transport aérien est le plus sûr des moyens de transport actuels. De plus, depuis plus de dix ans, le nombre des victimes d’accidents aériens ne cesse de diminuer.
Bruno Riviere
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Crashs aériens : Robert Galan s’en tient aux faits
personne ne lira ce livre : on veut du sang et des larmes, on veut des commandants de bord qui se plantent, on veut qu'on nous raconte des histoires bien sales avec des pilotes bourrés et incompétents...
Crashs aériens : Robert Galan s’en tient aux faits
Pas lu le livre mais à en lire l'article de Bruno Rivière il semblerait que ce coup-ci on tienne enfin un bon livre d'enquête sur les crashs!
A en lire le pedigree de Robert Galan, ça à l'air d'être du sérieux!