Il est le benjamin de la rédaction. Jean-François Bourgain a rejoint Aerobuzz.fr, l’année où il passé son Bac. Pas étonnant que dans sa lettre au Père Noël, il évoque les meetings aériens. Depuis quelques mois, vous pouvez entendre sa voix sur les spectacles aériens, à travers la France.
Petit Papa Noël, la saison 2024 des meetings aériens sera perturbée. Enchevêtrée entre les jeux olympiques de Paris et les commémorations du 80ième anniversaire du débarquement, les organisateurs auront la vie dure. A l’équation déjà complexe d’organiser un meeting aérien se rajouteront les incertitudes d’obtenir des forces de l’ordre et des aéronefs militaires très mobilisés. Peut-être pourront-ils compter sur la présence de ton traineau ? Pourtant sans les organisateurs, pas d’événements et pas de passion. Les industriels du secteur clamant que, oui, l’aéronautique recrute en prennent doucement conscience.
Nous sommes un certains nombre de passionnés, très souvent professionnels, à être tombé dans la marmite de la sorte. Un ronflement de réacteur, une odeur d’huile chaude, une carlingue luisant sur un parking : elle démarre là la passion ! Dans un autre temps, c’était sur les terrasses d’Orly si chères à Gilbert Bécaud, que ceci était rendu aussi possible. Aujourd’hui et à l’exception de quelques aérodromes encore en libre accès, le seul interface entre le public, l’aéronautique et leurs pilotes, ce sont les meetings aériens.
Voir évoluer, dans le ciel, un véritable musée vivant est une chose qui nous est enviée par nombre de citoyens de pays européens. Nous ne nous en rendons pas compte en France ! Passer la frontière, aller du côté de l’Allemagne, par exemple, nous permet de le constater allégrement. Et puis, un spectacle accessible qui permet de réunir 40.000 personnes, petits et grands toute une journée en extérieur, je n’en connais pas beaucoup.
Pourquoi donc si peu de bienveillance concernant ces événements ? Tantôt, c’est une réglementation complexe qui étouffe et démotive. Tantôt, c’est la pollution qui est pointée du doigt… Les défenseurs du climat n’auraient-ils pas trouvé là une cible facile, sans défense ? Oui ça pollue, mais pas plus qu’un autre événement d’ampleur similaire répondent les analystes, preuves à l’appuie. Alors quoi ?
Alors pour 2024, Papa Noël, j’aimerais un peu plus de reconnaissance et de bienveillance vis à vis des meeting aériens et de leurs organisateurs !
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Le seul intérêt grand public des J.O. est de remettre au premier plan des sports dont les médias TV ne parlent pratiquement jamais, l'athlétisme en tête. Sinon, ces Jeux sont physiquement inaccessibles pour la plupart d'entre nous, condamnés, en plein été, à demeurer devant un écran, cernés par la publicité. Rien de semblable pour nos meetings aériens, qu'il faut donc défendre et défendre encore. Et fréquenter! Bonne année aux ailes!