Il est la référence en matière de simulateur de vol grand public. Flight Simulator est devenu tellement réaliste que même les professionnels l’ont adopté. Il fédère aujourd’hui une incroyable communauté. Il colle aux attentes des pilotes de salons qui sont souvent, aussi, des pilotes dans la vraie vie.
La Flight Simulator mania pourrait se résumer aux 7 records validés par le « Guiness World Records ». Celui de « Série de jeux vidéo de simulation de vol la plus ancienne » pour commencer, mais également celui de « simulateur de vol le plus vendu ». On peut estimer que près de 800.000 boîtes de ce jeu ont été vendues rien que dans les seules 5 premières années d’exploitation (1982-1987), avec un total de 22 millions en 2012.
Flight Simulator propose depuis les premières versions, en 1982, une interface accessible. Que l’utilisateur soit un enfant ou un adulte néophyte, la prise en main du logiciel se veut aisée. Inutile d’être spécialiste en informatique ! Jay Maronne, dans le magazine Softside (1978-1984) expliquait dès les débuts du logiciel que « le simulateur de vol de microsoft est un programme divertissant pour n’importe qui ayant toujours voulu piloter un avion. » Cependant, ce logiciel s’avère également très modulable pour s’adapter au mieux à son public.
Ainsi, derrière une apparente simplicité, le niveau de réalisme est à géométrie variable : sensibilité aux crash, météo réelle ou fictive, respect des check-lists, résolution des pannes en vol… Là où un simple CTRL+E permettra de lancer une séquence de démarrage moteur et un appui sur la touche G permettra la rentrée du train d’atterrissage, le joueur passionné de pilotage favorisera une plongée dans les Check-list de son avion.
Avec une myriade d’add-on, parfois conçu en partenariat avec les avionneurs eux-mêmes (PMDG) et des développeurs du monde entier, le réalisme peut être poussé à son paroxysme tant sur la partie des paysages que des machines. La force de Flight Simulator est de se maintenir à la pointe de l’innovation, tant en matière de technologie de simulation, qu’au niveau de l’offre des constructeurs aéronautiques.
Je me souviens de mon premier vol en aéroclub, sur Robin Dr-400, en qualité de jeune élève-pilote. Tandis que je n’avais encore bachoté aucun item de la partie théorique, mon instructeur avait été surpris de ma connaissance précise du poste de pilotage du monomoteur et des premières leçons abordées.
Durant les trois semaines précédent le vol, sur Flight Simulator X, j’avais effectivement répété les actions à réaliser jusqu’à les connaître sur le bout des doigts en utilisant « la map » de mon aérodrome que j’avais téléchargé. Le tour de piste, les taxiways et leurs appellations : tout ceci n’avait plus (ou presque) de secret pour moi. Un réel gain de temps ! Voilà aussi probablement la force de ce logiciel puisque du virtuel au réel, il n’y a qu’un pas pour celui « jouant » avec sérieux.
Flight Simulator, plus qu’un simple jeu, a réellement su fédérer autour de lui une grande communauté par l’intermédiaire de multiples supports : IVAO, forums, compagnies aériennes virtuelles. Bien entendu, d’autres logiciels tels que DCS World (2008) ou encore X-Plane (1995) sont arrivés sur le marché, s’ouvrant à des communautés plus spécialisées. Flight Simulateur décliné en 16 versions différentes a su garder son accessibilité, son côté familial sans négliger le réalisme.
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