A travers la présentation d’une suite d’accidents d’avions de tout type, Germain Chambost démontre l’importance du rôle des enquêteurs du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) dans l’amélioration de la sécurité de l’aviation civile.
Il fallait oser sortir un livre sur le BEA, à quelques semaines de la publication du rapport définitif sur les causes de l’accident du vol AF447 Rio-Paris. Par les temps qui courent, il est en effet de meilleur ton de mettre en doute l’indépendance du Bureau d’enquêtes et d’analyses. Rendre hommage aux enquêteurs, comme le fait Germain Chambost dans son dernier livre, peut paraître suspect, voire suicidaire. L’auteur en a vu d’autres tout au long de sa carrière de pilote militaire, puis de grand reporter. Il sait faire la part des choses et surtout assumer ses convictions.
Le procès du crash de Concorde qui se déroule en ce moment, comme la polémique qui se déchaîne autour des causes de la perte de l’A330 d’Air France, entre Rio et Paris, constituent un écran de fumée qui occulte le quotidien des enquêteurs du BEA. Et c’est précisément le travail de terrain des limiers du BEA que Germain Chambost illustre dans son livre à travers les enquêtes qu’il présente. Aucun de ces accidents n’a défrayé la chronique, ni déchaîné les passions. Tout au plus, certains ont fait la une de l’actualité pendant 24 heures, comme la destruction au sol d’un A340 flambant neuf d’Etihad, lors d’un point fixe, devant les usines Airbus à Toulouse. Mais qui s’intéresse à l’accident d’un monomoteur de tourisme ou d’un planeur avec deux pilotes à bord ?
Germain Chambost s’est attaché à mettre en valeur le professionnalisme des « enquêteurs du ciel », leur savoir-faire et surtout opiniâtreté à reconstituer le scénario du crash. Un véritable travail d’investigation policière dont la finalité n’est pas de contribuer à mettre un coupable derrière les barreaux, mais de déterminer les causes du drame afin d’éviter qu’il ne se reproduise. Et souvent, les preuves font défaut et les enquêteurs doivent se contenter de simples indices et faire appel à leur expertise technique comme dans le cas de l’accident du DHC-6 Twin Otter d’Air Moorea. Il leur fallu aller rechercher jusque sur le tarmac de l’aéroport de Tahiti Faa’a, dans le souffle d’un A340, les causes de l’usure accélérée des câbles de commande du bimoteur. Il fallait y penser…
Germain Chambost raconte ces différentes enquêtes techniques comme de véritables énigmes policières. Le commissaire Maigret ou l’inspecteur Colombo auraient fait de bons enquêteurs du BEA.
Gil Roy
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Germain Chambost réhabilite les enquêteurs du BEA
Monsieur TENEKEU BERNARD
tenekeu2007@yahoo.fr
Tel :+23777218039
DOUALA-CAMEROUN
Catastrophes aériennes
Je m’adresse aux constructeurs d’avions, aux spécialistes des catastrophes aériennes, aux ingénieurs des technologies d’aviation … dans le monde.
Transmettez-leur moi ma suggestion.
J’ai pour habitude de visionner la « National Géographie », une chaine de télévision qui montre et décrit les accidents, les catastrophes naturelles ou artificielles …
Alors ce jeudi 12 avril 2012 vers 12h30 Heures du Cameroun (Douala), j’ai fini de visionner comme d’habitude la catastrophe de l’avion « CONCORDE » D’après les enquêtes, l’accident a tété causé par une lamelle métallique qui, tombée d’un autre avion qui venait de décoller, trainait sur la piste de décollage du « CONCORDE » .
Cela m’a été tellement douloureux après avoir vu des victimes innocents(es) que je me suis demander s’il n’y avait pas de solutions préventives pour épargner des vies humaines lorsqu’on (le pilote et toute l’équipage) est convaincu que l’avion va cracher ?
Alors voici celles que je suggère aux spécialistes d’aviation et constructeurs d’avions :
- Selon la cause principale du crache du « CONCORDE » de Paris , une minute avant le décollage de tout avion , la piste doit être minutieusement inspectée pour s’assurer qu’aucune « aiguille» ne s’y traine .
- La même solution que celle que les pilotes d’avions de chasse en guerres utilisent pour s’éjecter hors de l’avion.
C'est-à-dire, au lieu, ou en plus de prévoir pour chaque passager un gilet de sauvetage en cas de naufrage d’avion, il faut leurs prévoir des parachutes automatiques qui éjecteraient chaque passager hors de l’avion, d’une façon volontaire ou automatique.
Dans ce cas on pourrait avoir au moins 90 à 99 % des passagers sauvés, et pourquoi pas 100 pour 100, selon la cause ou l’origine du crache à arriver !!! Car en cas d’une bombe qu’un kamikaze va faire exploser, il serait difficile de prévoir lorsqu’il a échappé aux contrôles.