Le dernier numéro en date de la revue du SNPL (Icare N°212 –mars 2010) est consacré, aux quarante ans du constructeur aéronautique brésilien Embraer.
Avec un an de retard, Icare célèbre les quarante ans d’existence du constructeur brésilien Embraer. C’est, en effet, en 1969 qu’Empresa Brasileira de Aeronautica SA a officiellement été créée pour permettre la construction du bimoteur de transport, le Bandeirante. Pour ce projet lancé en 1965, le Brésil avait fait appel à Max Holste, le père du Broussard.
L’EMB 110 Bandeirante sera le premier avion construit par Embraer. Suivra l’EMB 326GB Xavante, un monoréacteur d’entraînement militaire et d’appui tactique, version brésilienne de l’Aermacchi MB-326 italien. Le Brésil acquiert son indépendance en même temps qu’il développe son savoir-faire. Son catalogue s’étoffe avec des avions d’entraînement militaire comme l’EMB-121 Xingu et l’EMB-312 Tucano. Avec des avions de transport également comme l’EMB-120 Brasilia dont 350 exemplaires seront produits.
Le 11 août 1995 est une date cruciale dans l’histoire d’Embraer. Ce jour-là, le biréacteur E-145 effectue son premier vol. Avec cet avion de 50 places, le constructeur brésilien affiche son ambition de jouer un rôle de premier plan sur la scène mondiale. De ce premier modèle naîtra une gamme complète qui couvre aujourd’hui les besoins du transport régional de « 30 » au « 120 sièges » avec six modèles.
Le 31 mars 2001, Embraer prend pied sur le marché de l’aviation d’affaires avec le Legacy, une extrapolation de l’ERJ-135. EN dix ans, le constructeur va se doter d’une gamme complète d’avions d’affaires qui fait de lui, aujourd’hui, un nouvel acteur de premier plan sur ce marché.
Le développement d’Embraer a été remarquable. L’objectif de départ de doter le Brésil d’une industrie aéronautique indépendante a été atteint en moins de quatre décennies. Cela méritait certes un numéro spécial, mais les lecteurs d’Icare risquent de trouver que cette histoire est trop récente pour figurer déjà dans cette vénérable institution qu’est Icare d’autant que l’image retenue pour la couverture a été vue et revue, l’année dernière, lors des célébration de son quarantième anniversaire par Embraer. A l’évidence, Icare cherche son deuxième souffle en s’intéressant à l’histoire récente. Ce n’est pas forcément là que son lectorat l’attend.
Gil Roy
Pour communiquer avec ses sous-marins, l'U.S. Navy a besoin d'avions capables d'établir la liaison grâce… Read More
2.000 recrutements en 2025, mais aussi 2.200 par an de 2026 à 2030 : les grands… Read More
Vous avez aimé Top Gun ? Vous avez adoré Top Gun Maverick ? Avec Romain… Read More
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More