"Me voici maintenant à bord de l’A300 B1, le 001." © Airbus
Par Philippe Jarry
Cela ne fait pas même une année que l’avion de transport commercial immatriculé F-OCAZ a fait son premier vol lorsqu’il se présente en approche sur l’aéroport de Washington-Dulles. F-OCAZ est le tout premier Airbus, désigné A300 B1 et c’est le prototype 001. Il entreprend une grande tournée des Amériques pour y être présenté aux Autorités aéronautiques locales et aux Compagnies aériennes. Si l’Amérique du Sud qui fera partie de la tournée n’est pas un marché essentiel,...
4 commentaires
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Ah ! merci, Collègue, de parler de l’ADN des Caravelle, un truc que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître…
Mais ici, c’est l’ADN du Jarry que je ressens. C’est dommage, ça devrait être enregistré et il faudrait qu’il vous la fasse à la outre-quiévrain. Il imite bien le Belge. Et le Nippon aussi ! Il doit bien avoir une histoire débridée à raconter. C’est saké bien avec le Phiphi des Ailes Anciennes !
Mon commandant, puisque vous mentionnez le Belge, notez que le second A300, un B1 lui aussi (ils ne furent que deux!) fut acheté par la compagnie charter belge TEA. L’avion leur donna du fil à retordre en opérations : au sens propre puisque ce prototype n’avait pas été débarrassé d’une partie de son câblage électrique -essais… de plus, comme B1, il n’avait pas la même longueur que les B2 et B4: unique, donc! son patron s’adressait directement à M. Roger Béteille pour répondre aux questions! Il faut dire qu’à cette époque (les années 70s), nous avions tellement peu de clients qu’on les connaissait par leurs noms et les avions étaient connus de tous par leur MSN… Quant aux Japonais, c’est une autre histoire!
Vous avez eu de la chance de pouvoir voler sur ce proto…
Comme pilote de ligne et au sein d’Air France j’ai volé comme cpt sur B2 et B4.
Personnellement je l’appréciai comme un « bon camion ».
Pas véloce, un peu primaire pour le pilotage. Il faut dire que je venais de 3 ans comme cpt DC10 lequel était un avion très bien pensé et très ergonomique, avec des aides au pilotage bien en avance sur son temps.
Mais l’A300 m’a « bluffé » lors d’approches automatiques réelles par mauvaise visibilité jusqu’à la CAT III C.
Il fallait seulement bien le mettre sur les axes et aux bonnes vitesses. On sentait l’ADN des Caravelles dans ce domaine.
Il est vrai que la Caravelle a ouvert le bal des att sans visi… ce qui s’est transmis sur des avions suivants: combien de fois ai-je vu nos avions se poser à Londres -Heathrow quand d’autres étaient détournés cause brouillard…Ce que vous écrivez sur le DC-10 ne me surprend pas: je l’avais notamment entendu dire de la part de pilotes de l’UTA: c’était un avion de pointe: Douglas avait encore la main avant de la perdre en passant sous le contrôle de McDonnell dont le métier était tout autre et l’intérêt pour l’aviation commerciale assez réduit…Sic transit..